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beaucoup celui des judicieux, ce seroit un vrai miracle, si cette application s'etoit tousjours faite avec toute la precaution requise pour tenir la balence juste entre les deux arts.

Si Apelle et Protogene ont confirmé et eclairci dans leurs ecrits maintenant perdus sur la peinture, les regles de cet art par les regles de la Poesie deja etablies, on peut etre sur, qu'ils l'auront fait avec toute la moderation et toute la precision, avec laquelle nous voyons aujourd'hui qu'Aristote, Cicero, Horace, Quintilien cherchent à appliquer dans leurs ouvrages les principes et les experiences de la Peinture sur l'Eloquence et la Poesie. Car ne faire jamais ni trop, ni trop peu, voila le privilege des Anciens.

Mais nous autres modernes nous sommes flatté, de les devancer de bien loin en changeant leurs petites allées en des grands chemins: dussent meme les grands chemins par la, malgré leur avantage d'etre plus courts et plus surs, devenir des sentiers tout aussi peu battus que ceux qui amenent par les deserts.

Apparement que l'antithese brilliante de Simonide, que la Peinture ne soit qu'une Poesie muette, et la Poesie une Peinture parlante, ne se trouva point dans un ouvrage dogmatique. C'etoit un trait d'esprit, comme ce Poete en avoit d'autres, qui en partie sont d'une verité si frappante, qu'on ne prend pas garde à ce que le reste en a de vague et de faux.

Les Anciens pourtant ne s'y abusèrent point. Car admettant pleinement la sentence de Simonide quant à l'impression des deux arts, ils n'oublierent point de nous bien imprimer dans l'esprit, que malgré la parfaite resemblence de cette impression, ils differoient encore beaucoup tant à l'egard des objets qu'à l'egard de la maniere de leur imitation. (ύλη και τροποις μιμήσεως.)

Ce ne sont que les Critiques modernes, qui, tout comme si une telle difference etoit absolument imaginaire, on n'importoit point du tout, ont conclû de ce que la Poesie et la Peinture se resemblent en partie, des choses bien cruës. Tantot ils releguent la Poesie dans les bornes estroits de la Peinture, tantot ils donnent à remplir à la Peinture toute la vaste sphere de la Poesie: tout ce qui n'est pas defendu à l'une, doit aussi etre permis à l'autre tout ce qui plait ou deplait dans l'une, doit de necessité

aussi plaire ou deplaire dans l'autre : et pleins de cette idée ils prononcent avec le ton le plus imposant les jugements les plus superficiels, lorsqu'en remarquant, dans les ouvrages du Poete et du Peintre sur le meme sujet, de ces points, ou l'un s'est eloigné de l'autre, ils en font un crime ou à l'un ou à l'autre, selon que leur gout les porte le plus ou vers la poesie ou vers la peinture. Cette fausse critique a egaré en partie les Virtuosos meme. Elle a fait naitre dans la Poesie la rage de vouloir peindre tout, et dans la Peinture celle des allegories; le tout dans la pleine et pure intention, de faire de l'une un tableau parlant, sans savoir proprement ce qu'elle peut et doit peindre, et de l'autre un Poeme muët, sans avoir consideré, jusqu'à quel point elle peut exprimer des idée generales sans s'egarer de leur destination et degenerer en une espece d'ecriture de simple convention.

D'aller à l'encontre de ce gout manqué, de combattre les jugements les trop peu approfondés des Critiques, c'est la le dessein principale des discours suivants.

Ils ne se sont formés qu'occasionellement, et plus selon la suite de ma lecture, que selon le developpement methodique de principes generaux. Ce sont donc plutot des materiaux sans ordre pour en faire un livre, qu'un livre.

Il y a quelques années que j'en ai donné le commencement en Alemand. Je vais le rediger de nouveau et d'en donner la suite en François, cette langue m'etant dans ces matieres tout au moins aussi familiere que l'autre. La langue allemande, quoique elle ne lui cede en rien etant manié comme il faut, est pourtant encore à former, à creer meme, pour plusieurs genres de composition, dont celui-ci n'est pas le moindre. Mais à quoi bon se donner cette peine, au risque meme de n'y reussir pas au gout de ses compatriots? Voila la langue françoise deja toute crée, tout formée: risquons donc le paquet. Et qu'y a-t-il à risquer? Tout delicats que les François sont sur le chapitre de leur langue je les connois d'assez bonne composition à l'egard d'un etranger, qu'y n'y pretend à rien, qu'à etre clair et precis.

Montfaucon Antiquité Expliquée.

Premiere Partie.

Seconde Edit. de Paris 1722.1

p. 50.

hält einen Kopf mit einem Barte, und weit geöfnetem Munde, den er in seinem eignen Cabinete gehabt, für einen Jupiter qui rend des oracles. Höchst abgeschmackt. Der Kopf ist offenbar eine Larve. Die weite Oeffnung des Mundes für einen redenden Gott würde nichts we= niger, als nach dem alten Geschmacke seyn.

p. 52.

Auf dem geschnittenen Stein aus dem Maffei n. 5. Tab. XIX, welcher die Entführung der Europa vorstellet, läßt der Künstler den Stier nicht schwimmen, sondern auf der Fläche des Wassers, wie auf dem Eise lauffen. So schön dieses Bild in der Poesie ist, wo man sich die äußerste Geschwindigkeit dazu denken kann; so anstößig ist es auf einem Kunstwerke, weil der Begriff, den die materielle Kunst von der Geschwindigkeit geben kann, nur sehr schwach, die Schwere des Stiers dagegen zu sichtlich ist.

p. 64.

Die Tuccia Vestalis mit dem Siebe, eine kleine Statue beym Montfaucon Tab. XXVIII. 1. hat keinen Schleyer; auch nicht einmal infulam;

1 Auch diese Anmerkungen, nebst der folgenden zum Clemens Alexandrinus, finden sich unter den Papieren im Besiz des Herrn B. Friedländer und sind von Karl G Lessing der zweiten Ausgabe des Laokoons beigefügt. (Karl Lachmann.) S. die Anmerkung zum Laokoon . 149.

v. M.

sie ist in ihren freyen natürlichen Haaren: ein Beweis, daß die Alten auch das Costume der Schönheit nachsetzten.

p. 76.

Der Minotaurus war nach der Fabel ein ordentlicher Mensch, nur mit einem Ochsenkopf. Doch man wird wenig alte Monumente finden, wo er so abgebildet. Die Figur ist nicht schön; und die Künstler machten eine Art von Centaurus daraus, welches zwar eine schönere, aber eine weit abgeschmacktere Figur ist, indem sie nunmehr zwey Bäuche, zwey Werkstätten der animalischen Oekonomie hat, welches eine offenbare Absurdität ist.

p. 96.

Von dem Hinken des Vulkans. In den noch übrigen Bildseulen von ihm, die Montfaucon gesehen, erscheint er nicht hinkend. Die alten Künstler indeß, die ihn hinkend machten, thaten es ohne Nachtheil der Schönheit. Cicero de Natura Deorum I. sagt: Athenis laudamus Vulcanum, quem fecit Alcamenes, in quo stante atque vestito apparet claudicatio non deformis.

p. 125.

Montfaucon hält die Figuren, die beym Stosch für Diomedes gelten, für Bellonarios, welches mir sehr wahrscheinlich ist. Doch giebt er p. 145. Tab. LXXXVI. 1. eine dergleichen Figur selbst für einen Diomedes aus.

p. 194.

Montfaucon bringt einen geschnittenen Stein bey, auf dem ein Herkules mit der Keule, und der auf den Rücken geworffenen Löwenhaut, mit der Umschrift Anteros. Er nimt Anteros für Gegenliebe. Une autre image d'Anteros est si extraordinaire, qu'on ne la prendroit jamais pour telle, si l'inscription Anteros n'en faisoit foi. Cette image ressemble parfaitement à un Hercule barbu, qui porte la massue sur l'épaule. La peau de bete qui pend derriere, paroit d'etre non pas d'un lion, comme on la voit dans Hercule, mais d'un sanglier. La petitesse de la pierre qui est une cornaline, certainement antique, ne permet pas de la bien distinguer. Cette figure est si eloignée de l'idée qu'on a ordinairement d'Anteros, que plusieurs aimeroient mieux croire que c'est le nom d'ouvrier, et que la figure representée est un Hercule. Und so ist

es auch; denn Stosch führt einen andern geschnittenen Stein mit diesem Worte an.

p. 221.

Der Name des Glycon findet sich auch auf einem Basrelief beym Boissard, woraus es Monfaucon, Pl. CXXXV. anführt. Es stellt den Herkules mit der Keule vor, an der sich ein Cupido hält, und hinter der er vor einem vorstehenden Adler mit dem Blize in den Klauen, Cut fudet. ΗΕΩΙ ΑΛΕΞΙΚΑΚΩΙ ΓΛΥΚΩΝ.

Die Büste des Bacchus Pl. CLXVIII, aus des Begers Brandenb. Cabinete, öfnet den Mund, daß die unterste Reihe Zähne zu sehen. Um die Trunkenheit auszudrücken.

Auch eine größere Oeffnung des Mundes haben die Bacchantinnen, als die Nr. 4. Pl. CLXI.

Desgleichen der lachende Faun, aus dem Beger Pl. CLXXIII. 4.

p. 293.

Die kleine Statue mit einem Fuße auf einer Kugel, in der einen Hand einen zerbrochenen Degen, die Montfaucon für die Göttin Rom ausgiebt, ist vielleicht ein Sphäromachus.

p. 359.

Was Tab. CCXII. Maffei für die Pudicitiam ausgiebt, scheint mir Ariadne zu seyn, Die andern beyden Figuren scheinen Bacchus und einer von seinem Gefolge zu seyn, welcher lettere den Gott abziehen will, bey der Ariadne länger zu verweilen; so wie auf dem geschnittenen Steine aus dem königlichen Cabinete Tab. CL. 1.

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