Études de littérature et d'artHachette, 1873 - 332 pages |
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Popular passages
Page 167 - Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste.
Page 67 - Quelques particuliers audacieux font armer les rois, la guerre s'allume, tout s'embrase, l'Europe est divisée; mais ce négociant anglais, hollandais, russe, ou chinois, n'en est pas moins l'ami de mon cœur; nous sommes, sur la superficie de la terre, autant de fils de soie qui lient ensemble les nations et les ramènent à la paix par la nécessité du commerce : voilà, mon fils, ce que c'est qu'un honnête négociant.
Page 164 - Voltaire est le plus méchant fou que j'aie connu de ma vie, il n'est bon qu'à lire. Vous ne sauriez imaginer toutes les duplicités, les fourberies et les infamies qu'il a faites ici. Je suis indigné que tant d'esprit et tant de connaissance ne rendent pas les hommes meilleurs.
Page 67 - Quel état, mon fils, que celui d'un homme qui, d'un trait de plume, se fait obéir d'un bout de l'univers à l'autre! Son nom, son seing n'a pas besoin, comme la monnaie d'un souverain, que la valeur du métal serve de caution à l'empreinte ; sa personne a tout fait ; il a signé, cela suffit.
Page 50 - Une famille de René poètes et de René prosateurs a pullulé: on n'a plus entendu que des phrases lamentables et décousues ; il n'a plus été question que de vents et d'orages, que de mots inconnus livrés aux nuages et à la nuit. Il n'ya pas de grimaud sortant du collège qui n'ait rêvé être le plus malheureux des hommes ; de bambin qui à seize ans n'ait épuisé la vie, qui ne...
Page 172 - Dieu ! je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères ; ni même aussi comme ce péager. Je jeûne, deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède.
Page 28 - Et quand Milton, que sans votre traduction je n'aurais peut-être connu que trop tard, me tomba entre les mains, alors le feu qu'Homère avait allumé dans mon âme se changea en flamme et m'excita à chanter les cieux et la religion.
Page 172 - JésusChrist goûtait peu ces vertus superbes ; il leur disait : « Malheur à vous! car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu'au dedans vous êtes pleins de rapines et d'intempérance. » Ces gens-là s'appelaient des pharisiens, et le pharisaïsme est une maladie grave. L'Allemagne en tient ; mais elle en guérira quand elle ne croira plus les sophistes qui corrompent son excellent naturel. M. Strauss n'est point un sophiste, il s'en faut -bien ; il est convaincu, et ce n'est...
Page 289 - Vernet, que vous avez une nuée d'ennemis , et parmi ces ennemis un quidam qui a l'air de vous aimer à la folie , et qui vous perdra. — Et qui est ce quidam? lui demanda Greuze, — C'est vous , lui répondit Vernet1.
Page 165 - Et c'est à Francfort, dans une ville qualifiée libre, que l'on insulta Voltaire, que l'on viola le droit sacré des gens, que l'on oublia des formalités qui eussent été observées à l'égard d'un voleur de grand chemin.