Œuvres Théatre, Volume 1

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Popular passages

Page 11 - Je voulus surtout présenter le tableau de ces vertus familières , de ces vertus de tous les jours , les plus utiles peut-être, les plus nécessaires au bonheur : car ce ne sont pas , ce me semble , les grands préceptes de la morale et de la philosophie que l'on trouve à mettre en pratique le plus souvent.
Page 14 - Bon père est écrit d'un style plus élevé que celui des deux autres comédies; j'ai peut-être à m'en justifier. Arlequin est devenu riche ; il vit à Paris dans la bonne compagnie : un homme de condition veut épouser sa fille ; il est impossible qu'il n'ait pas pris un peu du ton de ceux qui l'entourent. Il n'a plus son habit, il n'a que son masque : j'ai lâché de ne lui conserver de son ancien langage qu'en proportion de ce qui lui restait d'Arlequin.
Page 207 - L'ESPRIT, comédie en un acte et en prose, représentée pour la première fois par les comédiens italiens...
Page 8 - Arlequin, toujours simple et bon, toujours facile à tromper, croit ce qu'on lui dit, fait ce que l'on veut, et vient se mettre de moitié dans les pièges qu'on veut lui tendre : rien ne...
Page 57 - Je suis avec le plus profond respect, Sire, De Votre Majesté, le très humble et très obéissant serviteur et sujet, Le Ministre secrétaire d'Etat au département de l'instruction publique, GUIZOT.
Page 183 - Nos sermens , notre amour ; cet amour si tendre, si vrai , qui nous enflamma dès l'enfance , sans lequel nous ne fîmes jamais un seul projet de bonheur. Souvenez-vous, Colette , de nos premières années , souvenezvous que les premiers mots que nous avons prononcés ont été la promesse de nous aimer toujours. COLETTE. Hélas ! qui de nous deux ya manqué?
Page 80 - Mes enfants, pour vous récompenser de ce que vous venez de faire, ma poule vous a déjà donné un œuf d'or : mais moi, je veux vous donner ma poule; à une condition ce-pendant, c'est que celui de vous deux qui l'aura ne pourra pas donner de ses œufs à l'autre.
Page 236 - Aile/,, je vous connais à présent, je ne vous aime plus. Oh ! je sais bien que j'en mourrai d'avoir prononcé ce mot-là , mais je vous le dirai cent fois pour mourir plus vite; je ne vous aime plus, je ne vous aime plus, je ne vous aime plus. ROSETTE. Je te supplie de me répondre! Que peux-tu donc me reprocher?
Page 78 - L'AÎNÉ. Non, mon papa; et je vais vous la raconter si vous voulez. ARLEQUIN. A la bonne heure. .Tant que vous serez des enfans , mon métier est de vous amuser; mais quand la vieillesse m'aura rendu enfant aussi , il faudra que vous m'amusiez à votre tour. Voilà pourquoi vous devez vous y accoutumer de bonne heure. Voyons cette histoire. L'AÎNÉ. Écoutez-bien , mon frère.
Page 94 - Madame, je vous le rends ; je n'aime pas à vivre avec les menteurs. ( 77 tire un bouquet flétri. ) Voici encore un vieux bouquet de violettes que je vous donnai le premier jour où je vous fis ma déclaration. Après l'avoir porté toute la journée, vous le jetâtes le soir; j'allai le ramasser... Tenez, il sent encore bon... Je n'aurais jamais cru que ces violetteslà dureraient plus que votre amour. Les voilà, Madame.

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