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du Taureau ayant été portée au ciel de la Lune, y fut purifiée, et de cette semence furent formées beaucoup d'especes d'animaux: premierement, deux Taureaux, l'une mâle, l'autre femelle.

The flood was looked upon as a great blessing: for from thence proceeded the plenty, with which the present world is blest. There seems to have been a notion, which of old prevailed greatly, that the antediluvian world was under a curse, and the `earth very barren. Hence the antient mythologists refer the commencement of all plenty, as well as of happiness in life, to the æra of the Deluge. And as the means by which mankind, and the fruits of the earth were preserved, had been of old described in hieroglyphics; people in time began to lose sight of the purport, and to mistake the substitute for the original. Hence instead of the man of the earth, and the great husbandman, they payed their veneration to the symbolical ox: and all that had been transmitted concerning the lunar machine, they referred to the moon in the heavens. This we learn from the prayers of the Brahmins and Parsees: in >which may be discovered traces of some "wonderful truths.

12 This may seem not to precisely coincide with what I have said in the 42d page of the fourth volume; where I affirmed, that all antient knowledge was to be derived from Greece. But herein I meant all historical evidence, and not collateral mythology.

NEAESCH DE LA LUNE.

A PRAYER OF THE PARSEES.

14

"JE prie Ormusd, je prie Amschaspands, je prie la Lune, qui garde la semence du Taureau : je prie en regardant en haut, je prie en regardant en bas. Que la Lune me soit favorable, elle, qui conserve la semence du Taureau: qui a été créé unique, et dont sont venus des animaux de beaucoup d'especes je lui fais izeschné, et néaesch, &c. Je prie Ormusd, je prie Amschaspands, je prie la Lune, qui garde la semence du Taureau, &c. Comme la Lune croît, elle décroît aussi : pendant quinze jours elle croît; pendant quinze jours elle décroît. Lorsqu' elle croît, il faut la prier: lorsqu'elle décroît, il faut la prier: mais sur-tout, quand elle croît, on doit la prier. Lune, qui augmentes, et diminues, toi Lune, qui gardes la semence du Taureau, qui es sainte, pure, et grande, je te fais izeschné.

Je regarde en haut cette Lune: j' honore cette Lune, qui est élevée : je regarde en haut la lumiere de la Lune: j' honore la lumiere de la Lune, qui est élevée.

Lorsque la lumière de la Lune répand la chaleur,

13 Zend-Avesta, vol. 3. p. 17.
34 Les sept premieres Esprits célestes.

elle fait croître les arbres de couleur d'or: elle multiplie la verdure sur la terre avec la nouvelle Lune, avec la pleine Lune viennent toutes les productions.

Je fais izeschné à la nouvelle Lune, sainte, pure et grande je fais izeschné à la pleine Lune, sainte, pure et grande.

Je fais izeschné à la Lune, qui fait tout naître, qui est sainte, pure et grande; j' invoque la Lune, qui garde la semence du Taureau, &c.

A PRAYER OF THE SAME NATURE,

TO THE SACRED BULL.

"Adressez votre priere au Taureau excellent: adressez votre priere au Taureau pur adressez votre priere à ces principes de tout bien: adressez votre priere à la pluie, source d'abondance: adressez votre priere au Taureau devenu pur, céleste, saint, qui n'as pas été engendré; qui est saint. Lorsque Djé ravage le monde, lorsque l'impur Aschmogh affoiblit l'homme, qui lui est dévoué, l'eau se répand en haut elle coule en bas en abondance: cette eau se résout en mille, en dix mille pluies. Je vous le dis, ô pur Zoroastre, que l'envie, que la mort soit

15 Vol. 2. p. 424.

sur la terre: l'eau frappe l'envie, qui est sur la terre: elle frappe la mort, qui est sur la terre. Que le Dew Djé se multiplie; si c'est au lever du soleil, qu'il désole le monde, la pluie remet tout dans l'ordre, lorsque le jour est pur.-Si c'est la nuit, que Djé désole le monde, la pluie rétablit tout au (gâh) Oschen. Elle tombe en abondance: alors l'eau se renouvelle, la terre se renouvelle; les arbres se renouvellent, la santé se renouvelle; ce, qui donne la santé, se renouvelle:

16

Lorsque l'eau se repand dans le fleuve Voorokesché, il s'en éleve (une partie, qui tombant en pluie) mêle les grains avec la terre, et la terre avec les grains. L'eau, qui s'éleve, est la voie de l'abondance les grains donnés d'Ormusd naissent, et se multiplient. Le Soleil, comme un coursier vigoureux, s'elance avec majesté du haut de l'effrayant Albordj, et donne la lumiere au monde. De cette montagne, qu'il possede, montagne donnée d'Ormusd, il domine sur le monde; qui est la voie aux deux destins, sur les grains donnés en abondance, et sur l'eau. Soît qu'auparavant vous ayez fait le mal, ou qu'auparavant vous ayez lû la parole excellente, je fais naître pour vous tout en abondance; moi, qui vous lave alors avec l'eau.-Par l'eau je purifie mille choses, que je vous ai données, &c.

Lorsque l'eau se répand dans le fleuve Vooro

16 Vol. 2. p. 425.

kesché, il s'en éleve une partie, qui tombant en pluie, mêle les grains avec la terre, la terre avec les grains. L'eau, qui s'éleve, est la voie de l'abondance. Tout croît, tout se multiplie sur la terre donnée d'Ormusd. La Lune, dépositaire de la semence du Taureau, s' elance avec majesté du haut de l'effrayant Albordj, et donne la lumiere au monde. De cette montagne, qu'elle possede, montagne donnée d'Ormusd, elle domine sur le monde, qui est la voie aux deux destins, sur les grains donnés en abondance, et sur l'eau, &c. &c.

17 Lorsque l'eau se répand dans le fleuve Voorokesché, &c.-Ce cruel Djé, maître de magie, s'éleve avec empire: il veut exercer sa violence; mais la pluie éloigne Ascheré; éloigne Eghoüere, elle éloigne Eghranm, &c. elle éloigne l'envie, elle éloigne la mort.-Elle éloigne la 18 Couleuvre; elle éloigne le mensonge; elle éloigne la méchanceté, la corruption, et l'impureté, qu' Ahriman a produites dans les corps des hommes.

We may, from what has preceded, perceive, that

17 Vol. 2. p. 475.

18 In another part of the Zend-Avesta mention is made of this serpent. Ormusd, le juste Juge, dit à Nériosengh,- Après avoir fait ce lieu pur, dont l'éclat se montroit au loin, je marchois dans ma grandeur; alors la Couleuvre m'apperçut alors cette Couleuvre, cette Ahriman, plein de mort, produisit abondamment contre moi, neuf, neuf fois neuf, neuf cens, neuf mille, quatre vingt-dix mille envies. Vendidad Sadi. vol. 2. p. 429.

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