de patrie et se déclarent prêts à les défendre en toute circonstance. >>

M. le président prononce alors l'éloge de M. le Commandant Ancelot, notre ancien agent général.

MESSIEURS,

Quand le Commandant Ancelot quitta les fonctions d'Agent Général, qu'il avait remplies pendant de si longues années, vous avez voulu lui témoigner l'estime qu'il emportait, en le nommant membre honoraire de la Société.

Il vient de mourir, et aujourd'hui nous devons rappeler l'activité, l'exactitude, l'amabilité, et, en un mot, tout, le dévouement qu'il montra dans ses rapports avec le public et avec nous. Il était resté soldat par l'esprit de discipline qui ne gênait pas l'intelligente initiative qu'il pouvait prendre.

Sa famille est assurée du souvenir que nous garderons de lui.

M. MALLET, directeur de l'Abattoir donne lecture du rapport qui lui avait été demandé sur la proposition de loi J. Faure réglementant le marché de la Villette et sur les observations présentées par les Agriculteurs de France.

M. MALLET nous fait d'abord observer que depuis la réunion de février la proposition de M. le sénateur J. Faure a été votée par le Sénat; puis il passe en revue les principales observations de la Société des Agriculteurs de France, fait remarquer que le Sénat a tenu largement compte de ces observations en établissant la nécessité de la réglementation par une loi, en assurant une représentation plus équitable des producteurs au sein des Commissions, un contrôle du rendement et des prix.

Cela amènera-t-il une baisse du prix de la viande en

demandent à la société de vouloir eu demandant à l'Office Départerenouveler la subvention qui perde poursuivre ses études sur les

S.

concours des Primes culturales qui n'a pu être organisé, la subvention seil Général n'étant que de 2.000 fr. pouvant allouer de subvention cette l'organisation du concours Maine's départemental d'animaux reproas lieu et les fonds en provenant - par le Conseil Général l'an dernier doter suffisamment un concours de

composée de MM. MÉTAYER, LA, VALENTIN, BIGEARD et FOURRIER réunira le mercredi 8 avril à 14 h. dopter les programmes de ce con

entant la 5° édition des ouvrages de ur l'alimentation des Animaux doque l'adjonction de chapitres nouotre distingué collègue à répartir

ér

son étude en 2 volumes distincts traitant le 1er des Connaissances théoriques sur l'alimentation et de l'Alimentation des diverses espèces d'Animaux, le 2o volume, des Aliments du bétail et des intoxications alimentaires.

M. DEFOIS expose l'intérêt que présentent ces volumes pour le praticien et souhaite que les agriculteurs en fassent la lecture, certain qu'ils en retireront les plus grands avantages pour la pratique si difficile de l'alimentation des animaux.

L'ordre du jour étant terminé, la séance est levée.

Main-d'œuvre Tchécoslovaque
pour les travaux viticoles

Les Autorités tchécoslovaques ont fait connaître qu'il serait possible de recruter un certain nombre de vignerons tchécoslovaques qui désirent se rendre en France.

Ces travailleurs ont pratiqué la culture de la vigne dans la région viticole de Tokay.

Tous renseignements relatifs aux contrats d'embauchage et aux frais de transport sont fournis par le service de la Main-d'oeuvre agricole, 78, rue de Varenne, à Paris.

La XX® Foire aux Vins de l'Anjou

Dans notre Bulletin du mois d'avril, M. Métayer, Secrétaire général de l'Union des Viticulteurs, a donné un rapide aperçu de ce que fut notre xx® Foire aux vins de l'Anjou.

Nous complétons dans le présent Bulletin le compte rendu de cette Foire, qui a remporté un gros succès.

L'Inauguration de la Foire à l'Hôtel-de-Ville

La grande Salle des Fêtes se remplit d'un nombreux public.

C'est d'abord le Bureau de l'Union des Viticulteurs : MM. le Docteur Maisonneuve, Président; Bourcier et de Boissard, Vice-présidents; Métayer, Secrétaire général; Fourmond, Secrétaire; Ed. Lafarge, trésorier; Paul Lorin, Marquis de Dreux-Brézé, Membres assesseurs.

Autour de M. Bernier, Maire d'Angers, Président de de la séance, en l'absence de M. le Préfet, empêché, se remarquent :

MM. de Rougé, sénateur; Boyer, de Grandmaison, Planchenault, Blachez, Bougère, députés; Milon, Milsonneau, Chollet, Réveillant, de Polignac, conseillers. généraux; Benoist, Grimault, Huault-Dupuy, Fourrier, conseillers d'arrondissements; Lachuer, Boulanger, adjoints au maire d'Angers; Proust, Vaillant, Fournier, Charpentier, conseillers municipaux; MartinRondeau, président de la Chambre de commerce; Jamin-Richou, vice-président; Louis Cointreau, Secrétaire général du Syndicat national des vins spiritueux; Moreau, Vinet, Marchais, de la Station Onologique Régionale; chanoine Urseau, président de la Société d'agriculture, sciences et arts; docteur Lepage, président du Syndicat d'Initiative; commandant Gendarme du génie; André Cointreau, Robin, Léon Lafarge, industriels; Langlois, Commissaire général de la Foire

Exposition; Philippe, Ingénieur en chef; Lavallée, Directeur de l'École supérieure d'Agriculture; Julien Bouvet, Servouze, Bellanger, Renaud, Président du Syndicat agricole de l'Anjou, Cormier, Giret, Servat, Directeur des contributions indirectes, etc.., etc...

DISCOURS DE M. LE Dr MAISONNEUVE

Monsieur le Maire,

Messieurs les Sénateurs et Députés,
Messieurs,

L'ouverture de cette XX Foire aux Vins d'Anjou vous apporte une déception, et je la partage.

Depuis l'année 1900, où s'ouvrit la Première Foire aux Vins, jusqu'à l'an dernier, avec une seule interruption de quatre années, qui fut la conséquence du drame qui ensanglanta notre pays de 1915 à 1918, vous aviez vu cette cérémonie annuelle fidèlement présidée, et avec quelle autorité! par un homme toujours jeune, actif, que la difficulté n'effrayait pas et que le travail ne rebutait jamais.

J'ai nommé M. Massignon.

D'impérieuses considérations de famille l'ayant déterminé à quitter l'Anjou, voilà que vous trouvez à sa place un homme, auquel vous ne reconnaîtrez, comme moi, qu'un droit légitime, celui d'être mis à la retraite.

Soit donc, je ferai « l'intérim >> en attendant mieux, et en ayant toujours présent à ma pensée l'exemple de mon prédécesseur.

Le rôle que M. Massignon a joué dans la viticulture. pendant le premier quart de ce siècle a été considérable; je ne ferai que l'esquisser.

Bouchard, en 1899, et je crois bien un peu avant lui, notre confrère M. Pétry, après la Première Foire aux Vins organisée à Tours, avait insinué que l'Anjou pourrait utilement avoir la sienne. L'année suivante, M. Massignon, soutenu par la Société Industrielle et Agricole d'Angers, alors présidée par M. le comte de Blois, réalisa l'idée, et la Première Foire aux Vins de l'Anjou eut lieu avec un éclatant succès, qui ne fit que