de la Réunion du 10 Le 10 mars 1925, à 14 heures, l'Union des Viticulteurs de Mair ment convoqués, se sont réunis a Blaise, sous la Présidence de M Président. Etaient présents: MM. BOURCIE Présidents; MÉTAYER, Secrétaire MOND, Secrétaire; LAFARGE, Trésor BOUSSARD, CHOPIN, DAUCHEZ, père, DUBAS-CADEAU fils, GARBA SAMSON, VIEL. M. le Président ouvre la séanc lègues de l'avoir porté à la Prés nion de sa bonne volonté, il s'eff de conciliation. M. le Secrétaire général donn verbal de la précédente réunion M. le Dr. MAISONNEUVE dema Directeur des Services Agricoles, la dernière Foire aux vins. M. MÉTAYER est très heureux cès de celle-ci, qui a réuni 210 exposants, nombre rarement atteint. Mille échantillons, environ, ont été réunis, provenant des différentes régions viticoles de l'Anjou. La qualité de nos vins, et en particulier de ceux de chenin blanc, a certainement beaucoup contribué à l'agréable impression laissée par notre Foire aux vins. Vers la fin de l'été, certains ont pu craindre pour la qualité des vins de 1924. Il est certain que le manque de chaleur et de soleil pouvait justifier cette appréhension. Mais, vers le milieu d'octobre, une belle décade de jours chauds et ensoleillés a redressé la situation, qui est devenue aussi favorable après qu'elle justifiait d'inquiétudes auparavant. Il est resté, cependant, un petit excès d'acidité dans certains vins, mais les soins qui leur ont été fournis en ont amélioré le plus grand nombre. De fortes gelées auraient également été les bienvenues et rendu service, sur ce point important. Avec de l'alcool (plus de 10° presque partout) et suffisamment d'acidité, nous avons, là, de bonnes garanties de qualité et de conservation. On apporte de plus en plus, du tanin, dont les vins blancs sont naturellement pauvres.. Ce moyen est très recommandable; aussi favorable à la conservation qu'à la clarification de nos vins. Ainsi, bien complets, bouquetés, ils se présentent très favorablement à l'acheteur, qui n'a guère de mécomptes à redouter dans l'avenir. Celui-ci a su les apprécier, car on nous a cité des prix de vente très élevés. Dans l'ensemble, il a été enregistré, selon la qualité, des prix de 350 à 1.000 fr. la barrique, pour les vins de chenin blanc. Les vins rouges se vendaient de 250 à 350 fr. pour les qualités courantes. Ceux du cabernet atteignaient 400 à 600 fr. Quant aux vins rosés, les transactions en étaient relativement rares. Cependant, il a été conclu des ventes de quantités notables aux prix de 180 à 300 fr. L'abondance de la récolte, les stocks de l'année précédente, dans d'autres région, gênaient l'écoulement de nos produits. Les rosés remontés, qui constituent des vins de table très justement appréciés, s'enlevaient mieux que les produits courants. Les soins fournis à ces vins se trouvaient largement rémunérés. Souhaitons que nos viticulteurs, dont les prix de revient augmentent chaque année, trouvent, dans ceux de la vente des vins, la rétribution légitime de leurs travaux et de leurs avances et veillons, Messieurs, à maintenir nos débouchés et même à en créer de nou veaux. Pendant la Foire, certains ont estimé qu'aux premiers jours de janvier, nos vins de choix ne se présentent pas dans des conditions assez favorables pour que les amateurs puissent les apprécier selon leurs mérites et en faire l'acquisition dans une proportion suffisante. En effet, il est bien rare que malgré débourbage et soutirages, leur clarification soit parfaite à cette époque, qu'en un mot, ils se présentent dans leur bel éclat avec toutes leurs qualités. Certains, même, très rares, provenant de vendanges récoltées tardivement, riches en sucre, mis à fermenter dans des locaux insuffisamment chauds, affectent parfois l'aspect de moût plutôt que celui de vins. Est-ce une raison, comme on l'a prétendu, pour reculer notre Foire aux vins? M. MÉTAYER estime que le sujet est délicat, car lorsque l'on a créé la Foire aux vins d'Angers, ces considérations n'ont, sans doute, pas échappé aux promoteurs. On a certainement pesé le pour et le contre. Quoi qu'il en soit, il nous appartient, à tous, d'étudier la question et de la résoudre au mieux des intérêts de notre viticulture. er de maintenir et d'amplifier, si rtie de notre Exposition, chaque iée. emercie M. MÉTAYER de son exposé, de vues ont lieu sur quelques-uns Vice-Président, estime que malgré ient pas faits » à l'époque de la s acheteurs connaisseurs se rendent té actuelle et future renfermée dans leur dégustation. D, notre Foire aux vins pourrait être n peu plus éloignée, de manière que tous mis en mesure d'apprécier des DAVID, de Brissac, la Foire aux vins aite pour traiter des marchés, mais ndications aux visiteurs, qui auront, e faire leurs commandes. voqué par M. le Préfet, au sujet de grand Concours agricole qui se lu 14 au 18 mai prochain, s'excuse |