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puis dans un troisième, 9 gouttes de On appréciera alors, au bout de quelneilleure clarification et l'on adoptera orrespondante, sachant que 3 gouttes 20 centilitres de colle par barrique, 6 litres et 9 gouttes à 60 centilitres.

VINS JAUNES

uelquefois dû à un excès de tannin. e, déterminée comme il a été dit, dément ces vins et leur donnera une

ne est dû à de la casse brune, il fauer le vin à l'acide sulfureux (mèche, se, bisulfite de potasse); on le collel'avoir tannisé, si c'est nécessaire.

PRATIQUE DU COLLAGE

it être ajoutée à un vin que lorsque de fermentation a cessé. Attendre tout dégagement d'acide carbonique pêcher par de l'acide sulfureux (mèC...)..

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Dissoudre 30 à 35 grammes de tannin (dose pour une barrique de 220 litres) dans un litre de vin tiède, puis le verser dans la barrique. Fouetter énergique

ment.

B.

Collage proprement dit

Le lendemain du tannisage, diluer 20 centilitres de colle liquide (dose pour une barrique) dans 4 ou 5 fois son volume de vin; agiter sans faire mousser. Le vin à coller étant mis en mouvement, verser la colle diluée, en 5 ou 6 fois, en fouettant après chaque addi tion partielle. Terminer par une bon fouettage pendant 2 ou 3 minutes.

Un précipité va se former, d'abord très fin, puis grumeleux; il va se déposer en 10 jours, 15 jours ou trois semaines, suivant la nature des vins et les conditions atmosphériques, en laissant au-dessus de lui, un vin parfaitement lustré et brillant.

Au bout de ce temps, pratiquer un dernier soutirage dans un fût convenablement méché et 10 à 15 jours plus tard, on pourra faire la mise en bouteilles.

L. MOREAU et E. VINET.

Tracteur à chenille « CITROEN »

Expériences de labourage, faites le 16 janvier 1924, à la Ferme expérimentale de la Pommeraye (Maineet-Loire).

Le 16 janvier 1924 eurent lieu à la Ferme Expérimentale de la Pommeraye des expériences de labourage dans le but de rechercher les avantages que pouvait présenter à la culture la chenille « Citroën >>> dans l'exécution des labours d'hiver.

Cette Chenille est la propriété des Etablissements Guillet, 23, rue Paul-Bert, qui la mettent à la dispo sition de la culture à des conditions réellement avantageuses, ainsi que nous le verrons tout à l'heure.

La Ferme Expérimentale de la Pommeraye avait mis à la disposition des Etablissements Guillet un champ d'environ 2 hectares, qui avait porté en 1923 un blé d'automne; aucune opération culturale n'avait été exécutée depuis la moisson. Le sol, de nature silicoargileuse, présentait dans la partie nord du champ une pente sensible. Le labour fut exécuté dans le sens de la pente afin de favoriser l'écoulement des eaux, chose capitale dans ce sol relativement imperméable et reposant sur un sous-sol de même nature.

La charrue employée fut un brabant « BeauvaisRobin », à versoirs cylindriques, spécialement destiné aux labours d'hiver. Ce brabant était muni de ses rasettes.

Les expériences eurent lieu l'après-midi, en présence de plusieurs personnalités agricoles, qui avaient bien voulu, malgré leurs multiples occupations, rendre au rendez-vous qui leur avait été fixé.

se

Nous tenons particulièrement à signaler la présence

de MM. Lavallée, directeur technique de l'Ecole Supérieure d'Agriculture d'Angers; Massignon, président de l'Union des Viticulteurs Angevins; Renaud, directeur du Syndicat d'Anjou, etc. Nous leur adressons en même temps, nos plus sincères remerciements.

Le labour fut exécuté dans un sol à peine ressuyé, les pluies abondantes des 8, 9 et 10 janvier ayant achevé de saturer le sol qui par places laissa l'eau séjourner à sa surface pendant deux ou trois jours. La profondeur du labour était de o m. 20, on ramenait à la surface du sol environ 4 cm. de terre vierge n'ayant jamais été touchée antérieurement par les instruments aratoires; le sous-sol est ici constitué par du schiste gris, parfois rouge, quelques veines de schiste rouge traversant le schiste gris. La largeur de la bande retournée était de o m. 40. Comme nous l'avons dit antérieurement, la charrue était munie de ses rasettes qui découpaient la partie superficielle du sol sur une profondeur de 4 à 5 cm. et la rejetaient au fond de la raie.

De l'avis de toutes les personnalités présentes, le travail de la charrue fut parfait, le labour exécuté remplissant, autant qu'il est pratiquement possible, toutes les conditions d'un bon labour d'hiver.

I

LE TRAVAIL AURAIT-IL PU ÊTRE AUSSI BIEN EXECUTE AVEC UNE TRACTION ANIMALE?

NON.

POURQUOI?

1o La plupart des fermes de notre région ne possède pas la traction animale suffisante pour exécuter un tel labour. En effet, cinq bons chevaux auraient été nécessaires, étant donné la pente du terrain.

cessaires, étant donné la pente du terrain.

Avec la traction animale ordinaire d'une ferme de

etc.).

t même qu'on eût à sa disposition e suffisante pour exécuter le labour les mêmes conditions de profondeur e, le travail aurait été défectueux encore très humide et les chevaux e maximum de 3 km. à l'heure, la erait retournée compacte, lissée à sa etant pas une aération suffisante du

«chenille » la vitesse en labour e 5 km. 400 à l'heure; à cette vitesse se trouvait suffisamment divisée et ant alors une action beaucoup plus de des éléments atmosphériques au

tion animale, pour exécuter un tel que de l'année où on ne peut guère telage plus de 7 heures de travail faut compter au moins trois jourpour labourer un hectare.

, en comptant le temps perdu dans rêts, etc., nous avons calculé qu'il

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