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mité d'une grande exploita de la besogne; car il s'en faut néralement et si faussement r tivateur et ses attelages soier Il serait intéressant, sous ce de leurs mortes journées et gent qui en résulte. Nous ne per en disant que, de ce fait, journée de cheval, par exem vent quadruplé.

Reste le grand propriétair sence au château proche de dans une certaine mesure, rurales vers la ville. Il le pe ple s'il prend en mains l'e maine ou la direction de ses lui, en effet, serait en état de cessaire aux améliorations de le sol? Qui mieux que lui s les meilleurs méthodes et de 1 tourage? Qui mieux que lui à la disposition des paysans q ares ou même quelques hecta

veraient eux-mêmes et qui les retiendraient au village? N'apparaît-il pas alors que, dans ces conditions, la grande et la petite exploitations se partageant le territoire s'appuieraient l'une sur l'autre et seraient pour notre pays une garantie de tranquillité et de bien-être? Aussi, loin de proscrire la petite ou la moyenne exploitation, n'avons-nous qu'un désir, celui de la voir progresser dans la mesure de ses moyens; mais nous n'en persisterons pas moins à soutenir que, seule, la grande exploitation munie de capitaux et assurée d'une longue jouissance peut, au point de vue de l'intensification de la production, répondre aux exigences de l'heure présente.

De ce que nous venons de dire il ressort donc :

1° Que, si l'ouvrier agricole quitte les champs, c'est surtout parce qu'il n'est pas sûr d'y trouver en toute saison une occupation continue que la grande exploitation pourrait lui procurer;

2o Que, si la main-d'œuvre est rare, c'est le cas plus que jamais de la mieux utiliser. Or la petite exploitation s'y prête mal. Impossible, avec elle, de spécialiser les ouvriers et d'obtenir d'eux plus de rendement et plus de qualité dans le travail;

3° Que la petite exploitation est de toute évidence un obstacle à tous les genres d'amélioration du sol. Drainages, marnages, irrigations, création d'industries agricoles, installations électriques deviennent impraticables. L'usage même des machines y perd une partie' de ses avantages par la façon de les employer. Il nous est arrivé, par exemple, de trouver une moisonneuselieuse dans une ferme de 30 hectares alors qu'elle aurait suffit dans une exploitation de 150. Que dire des machines à battre à grand travail si onéreuses pour le petit exploitant quand le gros cultivateur, propriétaire ou fermier, pourrait avec profit en acheter une pour lui tout seul et ne s'en servir qu'à ses heures.

A l'appui de nos conclusions, nous ne saurions mieux faire que de nous reporter à une statistique récente

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Sans doute on ne peut que blics de l'intérêt qu'ils porten néral et aux travailleurs des c facilitant à ces derniers l'acc té, mais la méthode adoptée forme d'avances de fonds reml plus ou moins long ne nous s N'est-il pas à craindre qu'il n' et des déceptions? Ne vaudra que de l'argent, fournir à l' gagner, c'est-à-dire du travai

Angers, 30 octobre 1923.

Emploi des Engrais potassiques
en viticulture

Les vendanges sont complètement terminées dans le Midi et dans les autres régions de la France. L'année viticole va donc bientôt s'achever et beaucoup de viticulteurs prévoyants songent déjà aux fumures qu'ils appliqueront au cours de la campagne prochaine à leur vignoble.

La récolte de cette année sera probablement déficitaire, soit à cause des gelées qui ont atteint les régions de Champagne et de Bourgogne, soit principalement par suite de la sécheresse qui a sévi dans le Centre, le Sud-Ouest et le Midi et de graves orages de grêle qui ont enlevé une grosse partie de la récolte dans certains vignobles de l'Hérault et de l'Aude. Il y a tout intérêt à encourager les viticulteurs à obtenir de meilleurs rendements en 1924. L'influence des engrais pour arriver à ce but est incontestable, mais il importe que les vignerons appliquent des fumures bien équilibrées. Tel engrais apportant au sol un élément indispensable n'agira d'une façon complète que s'il est accompagné d'autres engrais apportant dans une proportion déterminée les autres éléments. L'emploi raisonné des engrais comporte une fumure azotée, phosphatée et potassique. On attribue souvent à chacun de ces engrais un rôle particulier en disant que l'azote pousse au bois, que l'engrais à base d'acide phosphorique pousse à la fructification et la potasse à l'amélioration de la qualité du vin. Il ne faut pourtant pas qu'une classification soit aussi catégorique.

C'est ainsi que des expériences ont prouvé que des engrais potassiques apportés en complément d'engrais

azotés et phosphatés provoquent toujours une augmentation notable de rendement.

Un apport de 800 kilos de sylvinite ordinaire a procuré à M. Gaumet Georges à Molesme (Côte-d'Or) une augmentation de rendement de 16 hectolitres à l'hectare laissant un bénéfice net de 1.500 francs.

M. Landré Gabriel à Charnay-lès-Mâcon (Saône-etLoire) a obtenu avec l'emploi de 600 kilos de sylvinite riche à l'hectare un supplément de récolte de 20 hectolitres lui procurant un bénéfice net de 1.890 francs.

Avec le chlorure de potassium à la dose de 150 kilos à l'hectare utilisé à l'Ecole d'Agriculture de Fontaines (Saône-et-Loire) on a récolté 10 hectolitres en plus à l'hectare, réalisant un gain de 920 francs.

Dans tous les essais l'apport d'engrais potassiques, judicieusement employés, constitue un placement très avantageux.

L'intérêt que présentent les sels de potasse réside en outre dans la meilleure qualité du vin ainsi que nous le disions plus haut. On obtient une richesse plus grande en alcool, par suite d'une plus haute teneur en sucre dans les raisins. L'obtention d'un plus haut degré n'est pas à négliger à l'heure actuelle. Au cours de la mévente des vins qui a été si préjudiciable à la viticulture depuis quelques mois, on a cependant vu que les vins de haut degré étaient recherchés par le commerce. La vente des vins ordinaires se pratique au degré et parmi certains vœux émis par les vignerons au cours des différentes manifestations, on a pu enregistrer celui de n'admettre sur le marché que des vins dépassant 7 degrés. Or lorsqu'on recherche de très gros rendements, on risque de voir la qualité diminuer. Les années de vendanges abondantes sont des années de mauvais vin, et les vins de plaines ou de palus sont moins bons que ceux des côteaux. On ne saurait donc trop insister sur le moyen de remédier à cet inconvénient par l'apport d'engrais potassiques.

Enfin des vignes qui produisent beaucoup ont ten

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