Choix de chroniques et mémoires sur l'histoire, Volume 14

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Auguste Desrez, 1836
 

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Popular passages

Page 199 - ... et percevoir tout ce qui est requis à nostre salut. Et pour ce que la foy appuyée sur la parolle de Dieu fait et rend présentes les choses prises, et que par ceste foy nous prenons vrayement et de faict le vray et naturel corps et sang de nostre Seigneur par la vertu du Sainct-Esprit , en cest esgard nous confessons la présence du corps et sang d'iceluy en sa saincte cène.
Page 506 - Approuvez en moi cet apprentissage de vertu « que jrai fait auprès de vous. » Cette dernière réponse fut suivie d'une seconde embrassade que me fit mon maître, en me disant de me retirer. « Sur quoi il faut que je dise ici que ' la France, en le perdant, perdit un des plus grands rois qu'elle eût encore eus; il n'étoit pas sans deffauts, mais en récompense il avoit de sublimes vertus.
Page 487 - ... ennemi que de vous-même. Par cet écrit, je vous recommande à Dieu, à qui je donne mes services passés, et à vous ceux de l'avenir, par lesquels je m'efforcerai de vous faire connaître...
Page 159 - Bèze, esleu de tous les autres pour ce faire, dict et parla en la manière qui s'ensuit : « Sire, puisque l'issue de toutes entreprises et grandes et petites dépend de l'assistance et faveur de nostre Dieu, et principalement quand il est question de ce qui appartient à son service et qui surmonte la capacité de nos entendemens, nous espérons que Vostre Majesté ne trouvera mauvais ny estrange si nous commençons par l'invocation du nom d'iceluy, le suppliant en ceste façon : Seigneur Dieu...
Page 313 - Justice approchent, et pour le rafreschir le mènent prisonnier en la conciergerie du palais, où il ne fut pas plus tôt arrivé que du Lyon l'interrogue sommairement sur le faict du Tygre, et des propos par luy tenus au peuple. Ce pauvre marchant jure ne savoir que c'estoit, ne l'avoir jamais veu, ny ouy parler de messieurs de Guyse; dit qu'il est marchant qui se mesle seulement de ses affaires. Et quant...
Page 536 - J'estois aussi en la chambre de M. de Bordillon quand luy fut rapporté comme de rechef avoient mis le feu en ceste abbaye, et se retiroient prenans le train vers Aubenton, petite ville non forte en la contrée de Thirasse ('), dedans laquelle estoit le sieur d'Aubigny avec sa compagnie de quarante hommes d'armes, et le capitaine La Lande avec son enseigne de gens de pied. Toutefois changerent d'opinion...
Page 1 - COMMENTAIRES DE L'ESTAT DE LA RELIGION ET RÉPUBLIQUE SOUBS LES ROIS HENRY ET FRANÇOIS SECONDS ET CHARLES NEUFVIESME. PAR PIERRE DE LA PLACE , • PRESIDENT DE LA COUR DES MONNOIES.
Page 161 - N'estimez que nous soyons tant oultrecuidés que nous prétendions de ruiner ce que nous sçavons estre éternel, c'est à scavoir l'Église de nostre Dieu. Ne cuidez que nous cherchions les moyens de vous rendre pareils à nous en nostre pauvre et vile condition, en laquelle toutesfois, grâces à Dieu, nous trouvons un singulier contentement. Nostre désir est que les ruines de Jérusalem...
Page 176 - Or voyentet en jugent tous ceux qui mesurent les choses de nostre religion comme elles doivent estre mesurées par théologie , et non par philosophie , lesquels de nous plus attribuent à Jésus-Christ nostre Seigneur et Dieu , ou entre vous autres qui maintenez le ciel où il est monté estre un certain lieu aux cieux , qu'en celuy seul selon le corps et ailleurs ne peult estre, ou nous, qui pour le croire estre au ciel ne laissons pas de le croire estre partout où sont célébrés ses saincts...
Page 536 - ... temporisé sans nous tenir à leur queue. « Un peu auparavant, après les grandes pluies et inundations d'eau, estoit tombé un grand pan de la muraille de la ville...

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