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cluding all the stars in the zodiac. M. le Gentil observes, that those stars seem to have been selected, which are best adapted for making out, by lines drawn between them, the places of the moon in her progress through the heavens."*

The date given to the tables brought from Tirvalore, coincides with the famous æra of the Kaly-Yug, that is, with the beginning of the year 3102 before Christ, according to our reckoning: "when the Brahmins there would calculate the place of the sun for a given time, they begin by reducing into days the intervals between that time and the commencement of the Kaly-Yug, multiplying the years by 365 days, 6 hours, 12′ 30′′, and taking away 2 days, 3 hours, 32′ 30′′, the astronomical epoch having begun that much later than the civil.”+

Monsieur Bailly, treating of the Hindu Tables, makes the following observations : "Le mouvement Indien dans ce long

* See Trans. of the R. S. of Edinburgh, vol. ii. p. 140, article by Professor Playfair.

+ See Trans of the R. S. of Edinburgh, vol. ii,

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intervalle de 4383 ans, ne diffère pas d'une minute de celui de Cassini; il est également conforme à celui des tables de Mayer. Ainsi deux peuples, les Indiens et les Européens, placés aux deux extrémités du monde, et par des institutions peut-être aussi éloignées dans le tems, ont obtenu précisément les mêmes résultats, quant au mouvement de la lune, et une conformité qui ne seroit pas concevable, si elle n'étoit pas fondée sur l'observation, et sur une imitation réciproque de la nature. Remarquons que les quatre tables des Indiens sont toutes les copies d'une même astronomie. On ne peut nier que les tables de Siam, n'existassent en 1687, dans le tems que M. de la Loubiere les rapporta de Siam. A cette époque les tables de Cassini et de Mayer n'existoient pas; les Indiens avoient déjà le mouvement exact que renferment ces tables, et nous ne l'avions pas encore.* Il faut donc convenir que l'ex

* ❝ Ceci répond aux savans qui pourroient soupçonner que notre astronomie a été portée dans l'Inde, et com

actitude de ce mouvement Indien est le

muniquée aux Indiens par nos missionaires. 1°. L'astronomie Indienne a des formes qui lui sont propres, des formes qui caractérisent l'originalité : si c'étoit notre astronomie que l'on eût traduite, il auroit fallu beaucoup d'art et de science pour déguiser ainsi le larçin. 2°. En adoptant le moyen mouvement de la lune, on auroit adopté également l'obliquité de l'écliptique, l'équation du centre du soleil, la durée de l'année; ces élemens différent absolument des notres, ils sont singulièrement exacts lorsqu'ils appartiennent à l'époque de l'an 3102; ils seroient très erronés s'ils avoient été établis dans le siècle dernier. 3°. Enfin nos missionaires n'ont pu communiquer aux Indiens en 1687 le moyen mouvement de la lune des tables de Cassini, qui n'existoient pas alors, ils ne pouvoient connoître que les moyens mouvemens de Tycho, de Riccioli, de Copernic, de Bouillaud, Kepler, Longomontanus, ou ceux des Tables d'Alphonse. Je vais présenter ici le tableau de ces moyens mouvemens pour 4383 ans et 94 jours.

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fruit de l'observation. Il est exact dans cette durée de 4383 ans, parcequ'il a été pris sur le ciel même; et si l'observation en a déterminé la fin, elle en a marqué également le commencement. C'est le plus long intervalle qui ait été observé, et dont le souvenir se soit conservé dans les fastes de l'astronomie. Il a son origine dans l'époque de 3102 ans avant J. C. et il est une preuve démonstrative de la réalité de cette époque."*

By some, who are inclined to dispute the authenticity of the date, it has been said that, supposing the places and motions of the heavenly bodies to have been the same,

"On voit qu'aucun de ces moyens mouvemens, celui de Cassini excepté, ne s'accorde avec le mouvement donné par les Indiens. On n'a donc point emprunté ces moyens mouvemens. Il n'y a de conformité qu'avec le mouvement de Cassini, dont les tables n'existoient pas en 1687. Ce mouvement de la lune appartient donc aux Indiens, et ils n'ont pu l'obtenir que de l'observation." Bailly, Astron. Ind. Discours Préliminaire, pp. xxxvi, xxxvii, note.

* Ibid, p. xxxvi.

3102 years before our æra, as they are at present, the Indians, by calculations made at a much later period, might have discovered, that the conjunction of planets and eclipse of the moon mentioned by them, could have been then observed at Benares: but to be able to do so, implies a more accurate practice in astronomy than the Hindūs seem to possess; for it is evident that their knowledge in science and learning, instead of being improved, has greatly declined from what it appears to have been in the remote ages of their history. And besides, for what purpose should they take such pains?—It may possibly be answered, from the vanity of wishing to prove the superior antiquity of their learning to that of other nations. We confess that the observation, unsupported by other proofs, appears to us unworthy of men of learning, whom we should expect to find resting their arguments on scientific proofs only.

In the Siamese tables, "the motions of the moon are deduced by certain intercalations, from a period of nineteen years, in

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