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in a male and female character.

It is

The

the deity which Strabo names MHN. effigy of Lunus, or the moon as a male, is to be seen on several ancient medals. There is one in the Royal Library at Paris. On this medal he appears as a young man, with a Phrygian cap on his head, a crescent on his shoulder, behind, and a warlike instrument in his right hand.*

* This subject may perhaps be further illustrated, by the following extracts of letters addressed to the Author: the first from the Chevalier Millin, and the other from the Chevalier Visconti:

"Plusieurs peuples de l'Asie ont adoré la Lune sous les traits d'un homme. Le Dieu Men (mois) en Latin Lunus, présidoit aux mois parcequ'ils sont réglés d'après le cours de la lune.

"Ce Dieu est figuré avec une courte tunique, le bonnet Phrygien sur la tête, et un croissant derrière l'épaule; il est seul dans son temple, sur une médaille de Galatie qui a été frappée sous Trajan; ou avec Diane comme sur une médaille de Taba dans la Carie. Ces médailles sont dans le cabinet du Roi.”—Millin.

"Les medailles qui représentent le Dieu Lunus, ont été frappées dans plusieurs villes de l'Asie Mineure, à Carrhes de la Mesopotamie, et ailleurs. On peut voir

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But there can, we think, be no doubt of the identity of Cali, the wife of Siva, in

dans les Numismata Selecta de Seguin, ch. iii. No. xiv.
le beau médaillon de Valerien fabriqué à Nysa de la
Carie, et la médaille de Carrhes dans Recueil de Pel-
lerin, tom. ii. pl. 85, No. 26.

"Un bas-relief singulier, avec une inscription en
deux langues, l'une Grecque, l'autre Syriaque Palmyre-
nienne, qu'on voit à Rome dans le Musée du Capitole,
représente les dieux du Soleil et de la Lune en forme
de deux jeunes princes se donnant la main. On en peut
voir les figures dans les Miscellanea de Spon tout au
commencement, mais elles y sont très-mal gravées. Au
contraire elles le sont parfaitement dans le ivme volume
du Museum Capitolinum, par Bottari e Foggini, à la
planche xviii. Le nom que cette inscription donne au
Dieu de la Lune est celui de Malachbelus, Roi-seigneur.
On croit que c'est le même que le Moloch de l'Ecri-
ture Sainte (voyez aussi Gruter, p. 86. No. 8.).

"D'autres inscriptions Palmyreniennes (Muratori
Thesaur. Inscript. p. cxvii. No. 2.) donnent à ce même
Dieu le nom d'Iaribolus (Iarahhbahal) Seigneur de la
Lune.

"Plusieurs orientalistes pensent que le mot Hébreu
Iareahh, lune, étant du genre masculin, a été l'origine
du Dieu Lunus mâle, comme l'autre nom de la même
planete, Lebhana, étant feminin, a fait considérer la
Lune comme une divinité femelle.

❝. Les

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his character of the Stygian Jove, and the Tauric Diana, Hecate, who is often confounded with Proserpine. To this black goddess, with a collar of golden skulls, as we see her exhibited in all her principal temples, human sacrifices were anciently offered, as the Vedas enjoined; but they have long been prohibited, as well as the sacrifices of bulls and horses. Kids are still

"Les Grecs ont donné au Dieu Lunus le nom de MHN, Mensis, qu'on retrouve sur plusieurs médailles. Voyez aussi Strabon, lib. xii. p. 557.

"Saumaise, dans ses notes sur des passages de Spartien, et après lui M. l'Abbé le Blond, (Acad. des B. L. tom. xlii.) ont voulu distinguer le Dieu Mensis du Dieu Lunus, et Eckhel lui-même a adopté leur opinion. Ils se sont trompés. Les médailles de Carrhes, où, suivant Spartien, le culte du Dieu Lunus étoit établi, nous présentent la même figure avec les mêmes symboles, qui sur les médailles d'autres villes porte le nom de MHN. En effet la lune s'appèle MHN aussi bien que EEAHNH.

"Sur les médailles d'Ancyra de Phrygie, et sur celles de Nysa de Carie, le même Dieu prend quelquefois le nom de KAMAPEITHE qu'on dérive de Camar, mot Arabe qui signifie la Lune."-Visconti.

See also Elius Spartianus, Vitæ Cæsarum, Caracalla, c, vi, and Tertull, Apologeticum, c. XV,

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offered to her; and, to palliate the cruelty
of the slaughter, which gave such offence
to Buddha, the Brahmins inculcate a be-
lief, that the poor victims rise in the heaven
of Indra, where they become the musicians
of his band."

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Instead of the obsolete, and now illegal sacrifices of a man, a bull, and a horse, called Neramedha, Gomedha, and Aswamedha, the powers of nature are thought to be propitiated by the less bloody ceremonies at the end of autumn, when the festivals of Cali and Lacshmi are solemnized, nearly at the same time. Now, if it be asked, how the goddess of death came to be united with the mild patroness of abundance, I must propose another question.-How came Proserpine to be represented in the European system as the daughter of Ceres? Perhaps both questions may be answered by the proposition of natural philosophers, that the apparent destruction of a substance, is the production of it in a different form. The wild music of Cali's priests, at one of her festivals, brought

K

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instantly to my recollection the Scythian measures of Diana's adorers in the splendid opera of Iphigenia in Tauris."*

Nared, a distinguished son of Brahma, may be compared with Hermes, or Mercury. The actions of Nared are the subject of a Purana.-" He was a wise legislator, great in arts and in arms, an eloquent messenger of the gods, either to one another, or to favoured mortals, and a musician of exquisite skill. His invention of the Vina, or Indian lute, is thus described in the poem entitled Magha: Nared sat watching from time to time his large Vina, which, by the impulse of the breeze, yielded notes that pierced successively the regions of his ear, and proceeded by musical intervals. The law tract, supposed to have been revealed by Nared, is at this hour cited by the Pandits.”+†

The consort of Mahadeva, or Siva, is more eminently marked by distinctions, than the consorts of Brahma and Vishnu,

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