A la conquête de la liberté en France et au Canada

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Lévis, 1898 - 85 pages
 

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Page 10 - For forms of government let fools contest ; Whate'er is best administered is best : For modes of faith let graceless zealots fight ; His can't be wrong whose life is in the right...
Page 85 - Nous faut-il perdre encor nos têtes les plus chères, Et venir en pleurant leur fermer les paupières, Dès qu'un rayon d'espoir a brillé dans leurs yeux ? Le ciel de ses élus devient-il envieux ? Ou faut-il croire, hélas ! ce que disaient nos pères, Que lorsqu'on meurt si jeune on est aimé des dieux...
Page 11 - ... day his attitude was critical; to the illusory high hopes inspired by the almost universal revolutionary movement, he formulated coldly rational objections, but he failed to understand the movement's deeper causes. His own ideal of a constitution was entirely formulated in these lines by Pope: The forms of government let fools contest; Whate'er is best administered is best.
Page 15 - France , presque les mêmes réglemens , presque la même Charte qu'avait signée Jean d'Angleterre. Les subsides , la nature des subsides , leur durée , le prix des espèces , tout fut réglé par l'assemblée. Le Roi s'engagea à ne plus forcer les sujets de fournir des vivres à sa maison, à ne se servir de leurs voitures et de leurs lits qu'en payant, à ne jamais changer la monnaie, etc.
Page 84 - C'est beaucoup pour l'exemple qu'il nous retrace ; qu'est-ce pour notre amitié ? qu'est-ce pour la patrie qui fondait tant d'espérances sur son enfant? On dirait qu'une fatalité pèse sur les jeunes gens doués de génie. Les uns sont annihilés par les circonstances ou par les persécutions, les autres s'anéantissent eux-mêmes par la paresse ou les habitudes, et la mort nous enlève les plus irréprochables. Remontez seulement à vingt années en arrière ; comptez tous les jeunes gens marquants...
Page 71 - ... toutefois pousser l'assurance au point de ne pas fourbir ses armes par des études sérieuses et soutenues. Cette polémique politico-religieuse, qu'il mena plusieurs années durant contre M. Dessaulles, attira les yeux sur le jeune écrivain. Il eut bientôt son petit cercle d'admirateurs qui ne lui ménagèrent pas les applaudissements. Cette gloriole des premiers succès dont se gorgent et se contentent trop d'aspirants à la renommée, et qui en perd un grand nombre, ne l'éblouit point....
Page 15 - Londres sur les mêmes principes, c'est que les états généraux de 1355 proposèrent et firent signer au roi de France presque les mêmes règlements, presque la même Charte qu'avait signée Jean d'Angleterre. Les subsides, la nature des subsides, leur durée, le prix des espèces, tout fut réglé par l'assemblée. Le roi s'engagea à ne plus forcer les sujets de fournir des vivres à sa maison, à ne se servir de leurs voitures et de leurs lits qu'en payant, à ne jamais changer la monnaie,...
Page 82 - Dunn conquit l'amitié de ceux qui furent à même de le connaître. Il se fit remarquer dans un cercle qui comptait pour membres les esprits les plus cultivés de cette ville si attique. Tous l'aimaient comme nous l'avions aimé à Montréal. C'était un ami comme il s'en rencontre rarement, le cœur et la bourse toujours ouverts, n'ayant que le regret de n'avoir pas la bourse aussi grande que le cœur. Que d'amis dans la détresse l'ont trouvé secourable ? C'était vers les amis dans l'adversité...
Page 14 - Est ordonné que les trois estatz dessus diz , seront ordonnez et depputez certaines personnes bonnes et honnestes , solables et royauls , et sans aucun soupçon , qui par le pays ordonneront les choses dessus dites , qui auront receveur et ministre selon l'ordonnance et instruction qui sera faite sur ce ; et outre les commissaires ou députés particuliers du pays et des contrées , seront ordenés et establis par les trois...
Page 23 - C'était décréter que les hommes d'expérience, les initiateurs de la réforme, céderaient la place aux empiristes, à ces gens qui sortent de sous terre aux époques troublées, et qui, n'ayant rien, aspirent à avoir tout. Il n'ya pas à étudier la Terreur au point de vue des progrès de la liberté et de la formation des mœurs politiques. Elle servit à dégoûter la France des idées nouvelles pour la pousser vers le despotisme de Bonaparte, qui, au moins, lui donna l'ordre et la gloire....

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