Lettres et instructions de Louis XVIII au comte de Saint-PriestAmyot, 1845 - 233 pages |
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Adieu affaires étrangères agents allait ambassadeur armée arrivé assez aurait avaient baron Blankenbourg c'était Calmar chargé cher comte choses circonstances comte d'Artois comte de Fersen comte de Saint-Priest confiance conseil Constantinople constitution cour de Vienne d'Avaray déclaration demander dire donner duc de Choiseul écrivit Édimbourg empressement envoyé espérances États généraux eût frère fût garde nationale gardes du corps gouvernement guerre homme instructions J'ai reçu j'espère l'agence l'Angleterre l'armée l'Autriche l'empereur Paul l'Europe l'évêque de Nancy l'ordre Lafayette laisser lettre Louis XVIII m'en madame de Saint-Priest Majesté ment ministre Mirabeau mission Mittau mois Monsieur Montmorin n'avait n'était Necker nièce Ottoman parler passer Paul Ier pense Pétersbourg plaisir Porte position pourrait pouvait premier prendre Priest prince projet propos Prusse puissances reine réponse rétablir révolution rien royale Russie s'était Saint séjour semblait sentiments serait seul souverain Stockholm Suède Thauvenay Thugut tiers État tion troupes trouve Turquie venait Vergennes Versailles voulu
Popular passages
Page 11 - J'ai lu, monsieur, avec la plus sérieuse attention, la lettre que vous avez écrite le i" de ce mois au duc de la Vauguyon. Vous avez senti, comme je m'y attendais, que dans la nécessité où je me suis trouvé de quitter immédiatement le territoire de la république de Venise, je n'avais d'autre parti à prendre que celui auquel je me suis déterminé. Cette résolution indispensable a été accompagnée de toute la mesure que les circonstances actuelles pouvaient exiger de moi. Je ne me suis...
Page 12 - Si je renonçais aux avantages qu'elle présente pour le succès de ma cause et l'intérêt des puissances , en m'éloignant volontairement de l'armée, j'imprimerais sur moi un caractère d'inconséquence qui détruirait la considération qu'il m'est si essentiel de conserver. En vain même chercherais-je...
Page xcv - États des mouvements tumultueux, qui, à tant d'époques diverses, avaient agité la capitale. Le roi écoutait et ne disait rien. Sa physionomie ne manifestait point quelle pouvait être son opinion. On parla de Tours, de Blois, d'Orléans, de Cambrai; à chaque ville, dont on prononçait le nom, même silence du roi. Alors, pensant qu'Un déplacement éloigné le contrarierait, on se rabattit sur Compiègne ; puis M. de Saint-Priest, se reprochant en lui-même sa complaisance, nomma Saint-Germain...
Page 13 - SMI en particulier, est certainement la promesse positive de me procurer la facilité de rentrer en France avec le corps de M. le prince de Condé , soit qu'il soit destiné avec l'appui des forces de SMI à passer le Haut-Rhin, soit qu'il continue à être réuni à l'armée de M. le maréchal de Wurmser. Toute inquiétude doit d'ailleurs être dissipée par l'engagement que j'ai pris, et que je tiendrai , de n'y développer d'autre titre que celui de gentilhomme français, de ne donner aucune direction...
Page 204 - J'ai défendu un bon citoyen attaqué ; j'ai défendu tous les autres menacés; j'ai défendu des principes et des intérêts qui sont de tous les temps; j'ai défendu ma patrie tout entière. Je vais reprendre le travail que j'ai dû interrompre pour elle, car il n'intéressait que moi. Je ne sais pas si vous m'en détournerez encore, je ne sais pas si vous me répondrez; mais quelle que soit votre réponse , si vous m'en faites une , ditesvous bien que je dédaigne les sarcasmes , que je me crois...
Page clxx - Varennes, concertée avec la cour deVienne, avait élé cachée aux émigrés et aux princes; M. le comte d'Artois s'en était plaint. Les sauveurs, qu'on aurait pu trouver dans le parti patriote, parmi les vrais amis de la liberté, qui redoutaient et déploraient les désordres révolutionnaires, étaient encore plus repoussés; M. de Lafayette plus que nul autre : « Nous savons bien que « M. de Lafayette sauverait le Roi, disait-on aux « Tuileries, mais il ne sauverait pas la royauté ! »...
Page cxxxiv - ... danger où il était exposé ainsi que sa famille, et de consentir au départ que le peuple demandait à grands cris; il lui représentait qu'étant prisonnier, il lui fallait subir la loi qui était imposée. Le roi ne répondait point. — « Ah! monsieur « de Saint-Priest, dit la reine, pourquoi ne sommes-nous « point partis hier au soir?» — « Ce n'est pas ma faute, » répondit-il. — « Je le sais bien, » ajouta-t-elle. Enfin, après une sorte de douloureuse agonie, le roi se résigna,...
Page clxix - réussissent, ils feront long-temps la loi; il sera » impossible de leur rien refuser; c'est contracter » avec eux une trop grande obligation que de leur
Page xcix - Le roi se leva, disant aux ministres d'attendre son retour. 11 était évident que la reine l'envoyait chercher : ce que, certes, aucune reine, sous les règnes précédents, n'aurait risqué. Dès lors M. de Montmorin vit bien que les princes avaient circonvenu la reine, la déterminant à exercer son empire sur l'esprit du roi, et qu'il n'y avait plus rien de fait. Le roi rentra, et annonça que la délibération serait reprise à Versailles. Trois jours s'écoulèrent : la cour était livrée...
Page lxxxvii - Ah ! dit-elle en soupirant , il n'ya plus de bonheur pour moi depuis qu'ils m'ont faite intrigante. » Je me récriai sur ce mot. « Oui, reprit la reine, c'est bien le mot propre; toute femme qui se mêle d'affaires...