Revue du Dauphiné ..., Volume 4

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Jules Ollivier, vicomte Paul Colomb de Batines
L. Borel., 1838
 

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Popular passages

Page 141 - Paparin de Chaumont ne songe nullement à son autorité spirituelle ni à ses ornemens pontificaux ; il revêt à la hâte l'ancienne armure de Montcontour , sort de la maison épiscopale à la tête de ses gens , combat dans les rues , et ne pouvant résister au grand nombre de huguenots qui fondent sur lui de toutes parts, il se retire près de la porte Colombe , où il élève une barricade pour y ramasser gens de deffiense et conserver ladicte ville en l'obéyssance de Dieu, du roy et de sa justice.
Page 381 - Annales des sciences physiques et naturelles, d'agriculture et d'industrie , publiées par la Société royale d'Agriculture , Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon , t. VIII, 82 pages , grand in-8° , avec une planche ; 3° Sur les tremblements de terre dans le bassin du Danube, inséré au même recueil, t.
Page 19 - ... region , e degaste aqui la soa substancia , vivent luxuriosament. E poisqu'el ac consuma totas cosas, grant fam fo fait en aquella region, e el commence have besogna, e ane...
Page 19 - ... un de li teo mercenar. E levant, venc al seo païre. Mes come el fos encara de long , lo seo païre vec lui e fo mogu de misericordia , e corrent cagic sobe lo col de le e bayse le. E lo filh dis à le : O païre ! yo pechey al cel e devant tu , yo non soy degne esse apella 10 teo filh.
Page 253 - Essai sur l'origine et la formation des dialectes vulgaires du Dauphiné, par MJ Ollivier, suivi d'une bibliographie raisonnée des patois de la même province par M.
Page 313 - Que dès que la mère avait éprouvé les premières jouissances de la maternké, elle n'attentait plus à la vie de son nouveau-né ; : « Que la mère ne se portait à cet acte de barbarie que dans les premiers embarras de son nouvel état, et lorsqu'elle était encore placée entre le sentiment de la honte et les sentimens les plus naturels; « Enfin, que l'enfant était sauvé dès que la mère pouvait croire que son accouchement était connu d'une seconde ou d'une troisième personne.
Page 17 - Duyn (2) ; c'est un monument littéraire curieux; la naïveté charmante et la foi ardente qui régnent dans sa narration disposent en faveur des faits extraordinaires qu'elle rapporte : « Oy me semblo que you vos ay huy dire que quant avez huy racontar alcuna graci que nostres sires à fayt a acuns de sous amis , que vos vales meu grant temps et perçoque yo desivro vostra salvament assi como yo foy lo meis , jo vos cliroy al plus briament que porroi una grant corsesi que nos(i) Tom.
Page 279 - Ailleurs, on porte une outre de vin au cimetière et la cérémonie se termine dans la maison du défunt par une fête bacchanale. A l'Argentière, tous ceux qui ont assisté à l'inhumation trouvent les tables mises autour de ce dernier asile ; celle du curé et de la famille est sur la fosse même. Le dîner fait, le plus proche parent porte la santé du pauvre mort et chacun de répéter : à la santé, du...
Page 30 - ... abandonner aux Pierre Le Loyer, aux Herbinot, aux Lebrigand. Impossible de représenter par les combinaisons graphiques la valeur orale des mots du vocabulaire patois , et de peindre par des signes les intonations fugitives de leur prononciation. C'est là l'écueil contre lequel ont échoué et échoueront les prétentions des grammairiens de toutes les langues. Les vains efforts de tous les...
Page 313 - ... double observation, la conséquence qu'en général les enfans que l'on portait aux hospices étaient déjà à l'abri du crime, et que les mères qui les y faisaient déposer n'étaient plus capables de porter sur eux une main homicide; que c'étaient le plus souvent pour se débarrasser d'un fardeau qui contrariait leurs inclinations vicieuses, ou qui gênait leur position sociale, qu'elles s'en défaisaient.

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