Traité de paléontologie, ou, Histoire naturelle des animaux fossiles considérés dans leurs rapports zoologiques et géologiques, Volume 1

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J.-B. Baillière, 1853 - 110 pages
 

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Popular passages

Page 343 - ... unis pour former un canon. La dentition est aussi très uniforme. Les incisives manquent à la mâchoire supérieure, où elles sont remplacées par un bourrelet calleux. Les inférieures sont ordinairement au nombre de huit. Les canines manquent le plus souvent. Les molaires sont presque toujours au nombre de | , et leur couronne est marquée de deux doubles croissants, dont la convexité est tournée en dedans dans les supérieures, et en dehors dans les inférieures. Dans l'âge adulte , la...
Page ii - HISTOIRE NATURELLE , GÉNÉRALE ET PARTICULIÈRE DES INSECTES NÉVROPTÈRES. Première monographie, FAMILLE DES PERLIDES. Genève, 1841. Publiée en 11 livraisons.
Page 429 - ... Oiseaux. Dans son introduction , l'auteur établit quatre lois : 1° Les espèces d'animaux d'une époque géologique n'ont vécu ni avant ni après cette époque, de sorte que chaque formation a ses fossiles spéciaux, et qu'aucune espèce ne peut être trouvée dans deux terrains d'âge différent. 2* Les différences qui existent entre les faunes perdues et les animaux actuels sont d'autant plus grandes que ces faunes sont plus anciennes. 3° La comparaison des faunes de diverses époques...
Page xiii - ... Je n'ai pas admis la possibilité qu'on pût commencer l'étude de la paléontologie sans ces bases essentielles. La connaissance de la dentition et des lois de l'ostéologie comparée, et l'habitude des méthodes zoologiques sont indispensables. J'ai toujours supposé que ces études préliminaires avaient été faites; il m'aurait été impossible d'y suppléer, à moins de leur consacrer autant de temps qu'à l'histoire des animaux fossiles, et par conséquent sans augmenter beaucoup un traité...
Page xii - J'ai réuni dans une première partie les considérations générales, c'est-à-dire, tout ce qui a trait à la paléontologie en général, savoir, d'abord l'histoire de la science, les définitions, la manière dont les fossiles ont été déposés et leurs apparences diverses, ainsi que la classification des terrains. J'ai réduit ces premiers chapitres aux faits qui m'ont paru strictement nécessaires, pour fournir à l'élève les connaissances géologiques indispensables à l'étude de la paléontologie....
Page 276 - Celles de devant, ainsi que celles de derrière, sont en cylindres très minces; les deux qui précèdent celles-ci sont très grandes. L'antérieure offre une coupe transversale en forme d'ovale ; la postérieure en forme de cœur. La seule espèce connue était de la taille d'un lapin. Quelques ossements et quelques plaques dorsales , trouvés en Europe, ont quelquefois été rapportés à la famille des dasypides , mais en général sans preuves suffisantes. Ainsi : Le Dasypus arvernensis, Huot...
Page 80 - L'extension géographique des soulèvements et leur limite probable d'action ont été en général plus restreintes que la dispersion géographique des espèces. Il est bien difficile d'admettre que ces soulèvements aient pu détruire toute l'espèce, et il semble que, dans beaucoup de cas du moins, une partie des individus a dû échapper. Comment donc expliquer la destruction totale que l'étude des fossiles nous enseigne. Faut-il joindre aux causes physiques une cause organique, et croire que...
Page 27 - ... les dépôts mécaniques. Les premiers sont ceux dans lesquels les substances dont l'eau est chargée y sont dissoutes par voie chimique. Lorsqu'une cause particulière force la précipitation de la partie solide de cette solution, il arrive ordinairement que le dépôt est immédiatement compacte. C'est ainsi que le carbonate de chaux tenu en dissolution par un excès d'acide carbonique, ou par une température élevée, se dépose lorsque ces causes cessent, et forme dans le fond des rivières,...
Page 440 - ... car les terrains subhimalayens recèlent les débris d'un immense animal de cet ordre qui dépasse de beaucoup tous les chéloniens actuels. douce ; tandis que de nos jours les chélonées sont toujours exclusivement marines, et que les émydes et les trionyx n'habitent que les fleuves, les lacs ou les marais d'eau douce. On trouve, par exemple, quelques chélonées ou tortues marines fossilisées dans les terrains jurassique et néocomien, dans le grès vert, et dans la craie, qui sont des dépôts...
Page 13 - Mais pour déterminer rigoureusement les grandes espèces fossiles, il fallait une connaissance approfondie des lois de l'ostéologie, que la science d'alors était loin de fournir. Le plus souvent on ne trouve ces animaux que par fragments, et des os isolés et peu nombreux sont fréquemment les seules données sur lesquelles on puisse reconstituer l'espèce. Cuvier sentit donc qu'il fallait, avant tout, chercher s'il existe des lois qui régissent les rapports des formes des os avec le reste de...

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