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Voici, comme exemple, le calcul appliqué à la parcelle de terre XI; nous l'avons successivement appliqué à

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198 10

39 quintaux 62 à 5 fr...

Valeur du grain 23 hect. 84. 168 90

7 08

23 84

d'où prix de revient d'un hectolitre de grain, 7 fr. 08.

III

A ne s'en rapporter qu'au tableau no 1, nous voyons que le bénéfice le plus considérable réalisé, dans ces expériences, est celui fourni par le lot n° XI; les calculs de M. Deperrière montrent qu'il a été réalisé, sur ce lot, un bénéfice total de 112 fr. par hectare.

Mais, si l'on fait intervenir, dans ces calculs, une autre donnée celle du prix de revient réel, en tenant compte des frais de culture, on trouvera que l'inventaire que nous avons établi pour le champ d'expérience de SaintGeorges-sur-Loire, et qui est contenu dans le tableau n° 1, dit à l'Agriculture plus qu'une partie des utiles. vérités que ces expériences sont chargées de propager, c'est-à-dire la vérité tout entière.

Tout d'abord, la moyenne de la récolte des témoins a été de 16 hect. 40; or, chaque hectolitre ayant enlevé 5 fr. 65 d'engrais fonciers, et les frais de culture ayant été de

51.65

280

17

16

22 65

Il en résulte un total de valeur d'un hectolitre.

A ce titre, il est bien manifeste que la culture sans engrais est ruineuse; les blés valant de 18 f. 50 à 20 f. l'hectolitre, la perte par hectare est de 66 à 42 fr.; il reste comme bénéfice: la paille.

Nous remarquons encore que, en tenant compte des frais de culture, le lot n° XI n'est plus celui qui donne les meilleurs résultats, ce sont les lots VIII et VII; le lot XI ne vient qu'en troisième lieu.

IV

Mais si continuant cette étude on fait intervenir, comme nous l'avons indiqué dans le tableau no 2, et les frais de façon et l'épuisement provoqué par l'enlèvement au sol des matériaux extraits par la récolte, on arrive à modifier encore ces derniers résultats.

Il est inutile, pensons-nous, d'expliquer, à fond, comment nous avons opéré. Voici cependant, en quelques mots, notre façon de procéder. Nous savons d'une part combien, par nos engrais d'expérimentation, nous avons mis dans chaque parcelle d'azote, de phosphore, de potasse et de chaux. D'autre part nous connaissons combien nous avons récolté de paille et de grain, et combien 100 kilogs de grains et de paille, nous enlèvent des mêmes éléments chimiques. Nous faisons la différence des deux comptes, et s'il y a perte ou gain pour la terre nous la déduisons des bénéfices trouvés dans le tableau n° 1, colonne 12; ou bien nous ajoutons ce gain, ce qui est l'exception on n'en doute pas par suite de la parcimonie, calculée, avec laquelle l'engrais a été distribué dans ces essais.

V

Que remarquons-nous en examinant les résultats de ces calculs ?

1° Que les lots ayant donné le bénéfice le plus élevé, sans appauvrir la terre, sont les lots n° VII et n° IX, c'est-à-dire les lots où la dépense d'engrais a été la plus forte en azote et en acide phosphorique;

2o Si le lot no IX ne donne qu'un bénéfice de 181 fr. 50 tandis que le lot n° VII donne 187 fr. 70; c'est que le premier lot a reçu du chlorure de potassium, engrais dont la terre n'avait pas besoin, engrais qui du reste est reconnu, aujourd'hui, comme n'ayant pas une action bien active sur la végétation. Le sulfate de potasse, la kaïnit, et le carbonate de potasse lui sont préférables. Que conclure?

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