CC.ZS. Dunkerque, Wimereux, le Portel, Cayeux, Ault, BANGIA LYNGB. B. fusco-purpurea Lyngb. « Le Havre, murailles de la digue près de la porte sud-est. >> Duboc. BATRACHOSPERMÉES. CHANTRANSIA FR. Ch. virgatula Thur. (?) Septembre. Wimereux. A. pulvereum Näg. ACROCHAETIUM Näg. Sur Porphyra vulgaris et Rodochorton floridulum, Wimereux, GINNANIA MONT. G. furcellata Mont. Scinaia furcellata Biv. -- C. ΖΙ. Le Portel, Wimereux; «< Rejetée au Hâvre. »> WRANGÉLIÉES. SPERMOTHAMNION ARESCH. S. Turner Aresch. C.ZI. Le Portel, Wimereux; « Rejetée au Havre. » Duboc. BIBLIOGRAPHIE Par le Président de la Société. Les publications reçues pendant le mois qui nous sépare de notre dernière séance sont peu nombreuses. Mais le nombre, vous le savez, ne fait point la valeur. - Le Journal des Savants contient la fin d'un article de M. L. Fournier sur le nouvel ouvrage de M. Alp. de Candolle L'origine des Plantes cultivées. Il me serait difficile d'analyser ce travail dont je vous conseille la lecture. Vous y verrez la méthode qu'a suivie M. de Candolle et les critiques que lui adresse le rapporteur. Vous trouverez dans le Bulletin de la Société d'acclimatation un rapport très intéressant de M. le baron de Selys Longchamps sur le repeuplement des cours d'eau en Belgique. Il précède l'annonce d'un prix proposé pour ce sujet par l'Académie royale de Belgique pour 1884. MM. Decroix et Grisard appellent l'attention sur le noyer pacanier et quelques autres noyers américains qu'ils voudraient voir cultiver chez nous où ils donneraient des arbres d'ornement et d'utilité tout à la fois. -L'Association scientifique consacre plusieurs de ses bulletins à la savante conférence de M. Oustalet sur l'archi-. tecture des oiseaux. Il y montre combien la variété de formes des nids est en harmonie avec les besoins des oiseaux qui les construisent. Psyche public une étude de M. G. Dimmock sur les écailles des Coléoptères; après avoir cité les nombreux travaux qui ont été faits sur les écailles des Lépidoptères, il énumère ceux qui ont eu pour sujet les écailles des Coléoptères. Geoffroy aurait été le premier, en 1762, à s'occuper de cette matière. M. Dimmock étudie à ce point de vue le Cicindela dorsalis, l'Anthrenus scrophularia, l'Anth. varius, l'Hoplia cærulea. Nous apprenons par l'Apiculteur qu'une nouvelle Société est fondée à Amiens: la Société d'Apiculture de la région du Nord. Elle a pour but la propagation dans cette région des bonnes méthodes agricoles, sans distinction d'écoles. C'est une excellente pensée et nous souhaitons vivement qu'elle y reste fidèle. C'est une condition de succès, - La Rivista scientifico-industriale reproduit les observations de M. Canestrini sur la décapitation des insectes et des myriapodes que je vous avais signalées dans le Bulletin. de la Société Veneto-Trentina; elles méritaient assurément d'être reproduites. - Le Bulletin d'insectologie agricole donne la description d'un piège à hannetons de M. Cloux qui sera le bienvenu dans certains cantons où ces insectes destructeurs abondent. Il annonce, comme l'Apiculteur, une exposition d'insectes au Palais de l'Industrie du for au 22 juillet. - L'auteur, M. Oswald Rihlman a bien voulu nous adresser un Mémoire extrait des actes de la Société scientifique d'Helsingfors. Il a pour titre : Histoire de l'évolution des Ascomycètes. C'est, vous le savez, une espèce de champignon qui se reproduit par la formation d'une cellule nouvelle au sein de la cellule-mère, formation qu'on a nommée endosporée. Mais, comme ces cellules forment une sorte de boîte, thèque ou asque, ces champignons ont été dits Thécasporés ou Ascomycetes. -- M. Spegazzini public dans les Annales de la Société scientifique Argentine la description de dix plantes nouvelles de l'Amérique australe; et, comme il a intitulé ces descriptions Decas prima, il y a lieu de penser qu'il a l'intention de les continuer. La Feuille des Jeunes Naturalistes donne une liste de coquilles recueillies à Palavas (Hérault) par M. Dollfus, et une autre de Longicornes récoltés par M. Michaud dans le massif de la grande Chartreuse. M. Coutagne appelle l'attention sur la reproduction et le développement de la Salamandra atra qui lui paraissent s'effectuer dans des conditions. spéciales. Dans les communications, je signalerai la note de M. Burnat sur la conservation des plantes et celles de M. Barbier sur l'éducation des larves de Dytiscides. - Le Bulletin de la Société d'Apiculture de l'Aube contient des critiques qui ne seront point, je pense, sans intéresser tous les apiculteurs. Il ne s'agit point ici de personnes, mais de faits apicoles. - Le Bulletin de la Société des sciences physiques et naturelles de Toulouse est tout entier rempli par un Mémoire de M. Filhol sur les Mammifères fossiles des dépôts de phosphorite du Querzy. J'y renverrai les paléontologistes. Le volume, fort bien rempli d'ailleurs des Annales de la Société académique de Nantes, ne contient aucun travail d'histoire naturelle. - Le second semestre de 1882 du Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne est tout entier composé de travaux historiques, parmi lesquels j'ai remarqué une histoire de la ville et du comté de Joigny. Je renverrai aux zoologistes et aux paléontologistes encore le second fascicule du tome V des Actes de la Société Toscane des sciences naturelles dont le siège est à Pise. Le tome IX des Annales de la Société géologique du Nord n'est pas moins intéressant que les volumes précédents. Les excursions sont toujours fertiles en résultats nouveaux. Les rapports y témoignent d'une étude sérieuse et les discussions montrent une Société active, vivace, qui ne néglige aucune occasion de se rendre compte des faits géologiques qui lui sont offerts. Aussi voudrais-je voir quelqu'un de nos géologues nous rendre compte de cet excellent recueil. La tache ne sera point facile, je le sais, mais elle ne sera point sans charme et sans profit. Vous lirez dans les Archives néerlandaises publiées par la Société des sciences de Harlem un savant Mémoire de M. Giltay sur le collenchyme, cette enveloppe du tissu cellulaire dont la nature n'est pas encore bien définie et que l'épaisissement et le rétrécissement des cellules n'empêche pas cependant de communiquer librement avec les tissus ambiants. Enfin nous avons reçu un volume qui ne tient en rien à l'histoire naturelle et que j'ai lu avec un grand intérêt. C'est le Memento à l'usage des députés légiférant sur les questions de chemins de fer. Ce petit traité de M. Boinvilliers, ancien maître des requêtes au Conseil d'État, donne la raison de bien des faits sur lesquels on parle beaucoup sans les comprendre et en explique un grand nombre que l'on ne connaît pas davantage. C'est la rectification de beaucoup d'erreurs que certaines gens persistent à répandre les uns inconsciemment, les autres de propos délibéré. J. GARNIER. |