* Habrocerus capillaricornis Grav. Avril. Marais de Boves,

sous les foins coupés.

Lamprinus saginatus Grav. Mars. Bois de Bacouel, dans les mousses au pied des pins.

Tachinus flavipes F. Mai. Marais de Renancourt, bosquet

de Boutillerie, les fonds de Grâce.

Fuscien, dans les bouses de vaches.

Septembre. Saint

Quedius ochripennis Mén. - Juin. Marais de Boves. Staphylinus latebricola Grav. - Février. Bois de Marcelcave, dans les mousses au pied des arbres.

Xantholinus fulgidus F.

Scopus cognatus Muls. — Juin. Péronne, bois de Rocogne, avec Formica rufa; marais de Longueau. - Novembre, marais de Rivery.

Evæsthetus ruficapillus Lacd. - Novembre. Marais de Rivery. -Décembre. Marais de Longueau.

Stenus paganus Er. Janvier. Marais d'lgnaucourt, dans

les foins en tas.

Coryphium angusticolle Steph.

écorces des arbres fruitiers, dans un jardin. Février, Marcelcave, dans les mêmes conditions.

Megarthrus affinis Mill. - Janvier. Marais d'Ignaucourt, dans les foins en tas.

-

M. sinuatocollis Lacd. Novembre. Bois de Gentelles, en battant les fagots.

Trimium brevicorne Reichb.

Mars. Wiencourt, bois de

Pierret, dans les mousses des arbres.

Scydmænus Wetterhali Gyl. — Janvier. Marais d'Ignaucourt,

Juin. Bois de Canaples, dans les

mousses.

-

* Hydrobius strigosus Scht. Août. Bois de Saint-Fuscien. * Anisotoma nigrita Scht. — Juillet. Mers, bois de Rampval. A. litura Steph. - Mai, Marais d'Ignaucourt.

Agathidium lævigatum Er. Décembre. Bosquet de Boutillerie, dans les mousses.

Mai.

Sainte-Aragone, dans les mousses au pied des arbres.

Meligethes pumilus Er.

Avril. Bois de Bacouel.

Bois de Picquigny. En battant les épines en fleurs. Cryptarcha imperialis F. Janvier. Wiencourt, bois de Pierret, dans les mousses au pied des arbres.

Ips 4-guttata F. - Marcelcave, dans les mousses des arbres, dans un plant.

Cerylon deplanatum Gyl. Janvier. Marais d'Ignaucourt, dans les mousses au pied des arbres.

Telmatophilus obscurus F. Janvier. Amiens, dans les mousses au pied des arbres fruitiers, dans un jardin. Février. Marais de Rivery et de l'île Sainte-Aragone, dans les tas de foins.

Atomaria ferruginea Sahlb. - Janvier. Marcelcave, dans un plant. Mars. Marais d'Ignaucourt, dans les mousses au

pied des arbres.

Monotoma conicicollis Guér. - Octobre. Péronne, dans les nids de Formica rufa.

Parnus auriculatus Ill. Juin. Péronne et dunes de SaintQuentin.

détritus de plantes, à Henriville.

Geotrupes stercorarius L. - Septembre. Route de Saint-.

Fuscien.

* A thous deflexus Thoms. Juin. Marais de Longueau et de

Corymbites bipustulatus L. Janvier. Marcelcave, dans les mousses au pied des arbres dans un plant.

Haplocnemus nigricornis F. - Janvier. Wiencourt, bois de Pierret, dans les mousses des arbres.

Gastrallus sericatus Cast. Juillet. Bois de La Faloise.

Ptinus pusillus Sturm. les pins.

Trachyphlæus aristatus Gyl. Mars. Bois de Guignemicourt

et marais de Longpré-lès-Amiens, dans les bottes de

roseaux.

Phyllobius sinuatus F.

Mai. Pâtures à l'embouchure de

l'Authie, en battant les arbustes. Phytonomus fasciculatus Herbst. longue remise, dans les mousses.

Octobre. Cagny, à la

P. meles F. Août. Amiens, à Henriville, en fauchant.

*

Lixus punctiventris Bohm. Août. Bois de Saint-Fuscien, en fauchant à la bordure.

Apion Waltoni Steph. Juin. Dunes de Saint-Quentin, en fauchant.

Rhynchites ophthalmicus Steph. Avril. Bois de SaintFuscien, en battant les épines en fleurs.

Magdalinus exaratus H. Bris. Mai. Bois de Marcelcave. Anthonomus Chevrolati Desb. Mai. Marcelcave. Juin. Marais de Ribemont, bois de Marcelcave, Namps, sur les haies des champs. En battant les épines en fleurs.

Tychius Schneideri Herbst.

Avril et mai. Bois de Marcel

cave et dans les champs, en fauchant. Décembre.

Amiens, dans la paille au pied des meules.

Sibynes variatus Bach. Avril. Bois de Boutillerie.

Nanophyes circumscriptus Aubé. — Novembre et décembre. Marais de Longueau, dans les foins coupés.

Gymnetron rostellum Herbst.

pins. Juin et juillet. Dunes de Saint-Quentin.

G. netus Germ. — Juillet. Marais de Longueau, en fauchant. G. melas Bohem. — Avril, mai. Amiens, éclos de bois d'orme. Septembre. Marais de Sailly-le-Sec, dans les foins

G. noctis Herbst. Juillet. Marais de Daours.

G. graminis Gyl. Juillet. Saint-Fuscien, dans les champs.

Juillet, août. Mers, bois de Cize.

A calles abstersus Bohm. Juin. Poix, bois du Quesnoy. Caliodes lamii Herbst. - Janvier. Marcelcave, dans les mousses au pied des arbres, dans un plant. Mars. Bosquet de Boutillerie, dans les mousses à terre. Septembre. Cagny, à la longue remise, dans les mousses.

C. geranii Payk. Août. Mers, bois de Cize et de Rampval. Hylesinus Kraatzi Eich. Mai. Marcelcave, dans un bûcher. Chrysomela duplicata Zenk. - Janvier. Wiencourt-l'Equipée, bois de Pierret, dans les mousses au pied des arbres.

C. tristis F.-Juillet. Mers, bois de Rampval, en fauchant. Thyamis holsatica L. - Mai. Marais de Renancourt, en fauchant.

* T. gibbosa Foud. Juin. Namps, bois de la Réserve.

-

E. DELABY.

Caractères et particularités du monde
des Insectes. (Suite).

II

Si nous comparons l'organisation du corps des insectes avec celle des animaux vertébrés et de l'homme, nous ne rencontrons que de lointaines analogies, et il nous est impossible de les ramener tous deux à un type commun. On peut évidemment comparer la patte du coléoptère, du papillon, de la mouche, de l'abeille avec la patte des mammifères ou des oiseaux; des deux côtés elle se compose de hanche, de cuisse, de tibia et de serres qui servent également pour la marche. Mais néanmoins quelle différence dans la structure anatomique! Les vertébrés n'ont jamais. trois paires de pattes: se figure-t-on un cheval, un chien muni d'un appareil semblable de locomotion? Et cependant s'ils ont des moyens différents, ils accomplissent les mêmes actes. Ne voyons-nous pas les mammifères, comme les insectes, courir, sauter, nager et tout cela à l'aide de leurs pattes.

Mais il est une partie du corps qui semble particulière aux insectes: ce sont les aîles dont le nombre peut varier de deux à quatre et qui prennent les formes les plus diverses. Coriaces chez les Coléoptères, qui possèdent également audessous deux aîles membraneuses), elles deviennent transparentes et parsemées de cellules nombreuses surtout chez les Névroptères. Ces organes manquent aux mammifères et aux vertébrés, car il ne viendra jamais à l'idée de personne de comparer à l'aîle des insectes les pattes antérieures et postérieures des chauve-souris unies par une sorte de peau membraneuse. Quant aux aîles des oiseaux, véritables