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Sparganium minimum Fries. Becquigny.

Carex digitata L. Bois de Creuse.

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Scolopendrium officinale s. v. Dædaleum Coss. et Germ. — Forestel près Montdidier.

Asplenium Trichomanes L. - Méharicourt.

III. Par CACHELEUX. (Bernay).

Adonis flammea Jacq.

Pont-Remy, dans les moissons.

Myosurus minimus L. - Villers-sur-Authie, dans les

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Turritis glabra L. - Forêt de Crécy, sur la bucaille.

Diplotaxis tenuifolia DC. Rue.

Parnassia palustris L.

marais.

Genville-lès-Bernay, dans le

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Silene convidea L.

Bernay, prairies artificielles.

S. gallica L. Bernay, dans les moissons.
Melandrium silvestre Roehl. Bois Buteux à Bernay.
Hypericum pulchrum L. - Bois Buteux à Bernay.
Medicago falcata L. Var. erectiuscula Rouy.
bords des chemins.

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Bernay, dans les moissons.

Bernay,

Melilotus officinalis Willd. Bernay, dans les moissons. Vicia lutea L. Bernay, dans les moissons.

Anthriscus vulgaris Pers. Genville-lès-Bernay, haies.

Rosa rubiginosa L. Forêt de Crécy.

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Hieracium Auricula L. Bois Buteux à Bernay.

Xanthium spinosum L. Specularia hybrida DC. Monotropa hypopitys L. Buteux à Bernay.

Borrago officinalis L. Hyosciamus niger L. combres.

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Bernay, route nationale.

Bernay, dans les moissons.
Var. Glabra Ruth. - Bois

Gapennes, dans les décombres..
Genville-lès-Bernay, dans les dé-

Bois Buteux à Bernay.

Argoules, sur les murs.

Bois Buteux à Bernay.

pallescens Corr. et G. - Forêt de

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Leonurus Cardiaca L.

-

Bernay, dans les haies.

Primula grandiflora Lamk. - Bois Buteux à Bernay.

Lysimachia nemorum L.

Samolus Valerandi L.

Bois Buteux à Bernay.
Quend, marais.

Tamus communis L. Bois Buteux à Bernay.
Orchis mascula L. Bois Buteux à Bernay.
Ophrys muscifera, Huds.
Bois d'Arry.

Neottia Nidus-avis Rich. Forêt de Crécy.

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Epipactis latifolia All. - Arry, dans les prés.

E. palustris Crantz.

Genville-lès-Bernay.

Sparganium minimum Fries. Quend, fossés du marais.
Schoenus nigricans L.- Régnière-Ecluse, marais.
Cladium Mariscus R. Br. Bernay, marais.
Eriophorum angustifolium Roth. Régnière-Ecluse.
Carex Ederi Ehrh. Régnière-Ecluse.

C. pilulifera L.

Bois Buteux à Bernay.

Digitaria filiformis Koel.- Bernay, dans les moissons.

Danthonia decumbens D C.

Molinia cærulea Moench.

Lolium temulentum Var.

-

Bois Buteux à Bernay.
Genville-lès-Bernay.

speciosum Coss. et G. Bernay.

Blechnum spicant Roth. Bois Buteux à Bernay.
Scolopendrium officinale Sm. - Forêt de Crécy.

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Le voyageur du Nord qui met pied à terre face à la gentille << grimpette» de Dommartin-Remiencourt aperçoit par dessus les toits au-delà de la cîme chantante des peupliers,

un horizon étagé qui subitement s'affaisse en un val lumineux et profond. Tandis que le val se dérobe en d'utiles guérets tournant Estrées par la « Ferme à Mouches »,

« Le coteau s'obscurcit... Mille géants vivaces

<< Montent leur garde au loin... C'est ma grande forêt! »

Point de jonction de quatre terroirs: Cottenchy, Remiencourt, Guyencourt et Estrées qui lui fournissent chacun leur contingent, le massif domine la Vallée de la Noye de ce relief calme qui caractérise le département de la Somme la Noye entre dans Guyencourt avec 40 m. d'altitude; celle-ci s'élève à 110 m. au bois du Roi et de Quiry.

Trois vallonnements aux arètes plus ou moins broussailleuses: «< Vallée Grosse Glaine » à Cottenchy, « Vallée Ordoux » à Remiencourt, « Vallée Saint-Firmin » à Guyencourt ondulent agréablement la rampe calcaire qui descend jusqu'au marais de l'Échault, tributaire de nos bois sur toute cette étendue de trois kilomètres environ qui mesurent le cours complet de notre riviérette avant son affluence dans les eaux de la Noye. En plus et toujours sur ce versant aux rides ciliées descendent deux ravins: l'un, à Guyencourt, est large, à jour, tiré au cordeau : c'est le chemin d'Amiens; l'autre, à Remiencourt, encore un chemin d'Amiens, est étroit, couvert, fortement encaissé, assez pittoresque et digne d'intérêt avec sa « Cavée de la Canteraine ». Dira-t-on que nos paysans sont insensibles à la poésie des sites?

Les bois ne sont guère assujettis aux rigueurs de la ligne droite, si ce n'est sur les bords fertiles et d'accès facile où la culture leur dispute le sol. Ici, au bout des terroirs, les bois se touchent; cela me suffit pour les comprendre dans une seule étude; mais rarement parallèles ou enclavés, ils ne forment rien moins qu'un massif compacte à contour ramassé. Leur mosaïque décrit deux lignes principales à quelque chose près perpendiculaires : la première Nord-Sud plus ou moins, de Guyencourt à Cottenchy; la seconde assez exactement

E.-W., de Remiencourt à Estrées. Cette dernière est la plus grande longueur. Toutefois les points de contact se chargent incessamment de quelques menus boisements intentionnels ou même tout spontanés par le seul délaissement de la culture.

La ligne de front parallèle à la Vallée comprend comme principaux constituants: le « bois du Preux » du terroir de Cottenchy, le « bois de Remiencourt » dudit terroir, le bois de Guyencourt (1) et le bois de l'Église point extrême, arrêté depuis la clôture du Parc de Guyencourt déjà étudié (2).

La ligne de fond va du bois de Remiencourt- qui a aussi cette direction - par le « bois du Roi », la Vallée Léger » et le « bois de Quiry » presque jusqu'aux haies d'Estrées, dont ils dépendent. Cette limitation était littéralement exacte autrefois, c'est-à-dire jusqu'en 1859 où la charrue est entrée dans une parcelle qui dégage le village du bois de Quiry. Tout près de là, dans un temps plus reculé, deux autres bois. avaient été défrichés qui fortifiaient considérablement notre massif. Alors, le village d'Estrées formait, sur la voie romaine, une colonie agricole chaudement assise au sud-ouest d'une petite forêt c'était le temps où nos grands-pères allaient de Boves à La Faloise par les bois.

Le dernier défrîchement en date est de 1860. La fabrique de la paroisse de Guyencourt obligée de reconstruire la nef et le clocher de l'Église fit argent de sa futaie et convertit le fond en terre labourable qu'une ceinture d'épernaux et quelques épaves encadrent sur le chemin de ronde. Le bois. qui y tient, déjà nommé, développe le même rayon et le

(1) Dans mes études, je suis de préférence les données des cadastres. Pour le bois dit communément de Guyencourt le cadastre inscrit sur le plan deux noms : « bois Péquin et des Hérières ». L'état des sections n'attribue la distinction à aucune des parcelles. Alors je me rallie à l'appellation commune.

(2) Parc de Guyencourt. Bull. de la Société Linnéenne, T. XIII, p. 291.

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