Là aussi les rochers forment un grand abri sous lequel une partie du village est bâtie.

A mi-hauteur, sur une grande corniche, s'élèvent les ruines d'un château féodal dont on peut voir encore des débris. A peu de distance, en face, sur la route du Bugue, se dresse une sorte de grand champignon qui domine le chemin : c'est le rocher de la Peine, dépendance du château et de la plate-forme duquel les malheureux rôturiers qui avaient offensé leur seigneur étaient précipités (1).

Grotte des Eyzies. Un peu plus loin sur la route de Sarlat, on aperçoit un moulin alimenté par la Beune, affluent de la Vézère. Prenons le sentier qui y conduit et traversons la rivière. Au-dessus on aperçoit une grande ouverture rappelant par sa forme la gueule d'un four de boulanger; c'est la grotte des Eyzies.

Escaladons les rochers qui donnent accès à la terrasse qui forme une plate-forme en avant de l'ouverture.

C'est dans cette caverne, qu'en 1863 Lartet et Christy pratiquèrent des fouilles dans une brèche pétrifiée Ils trouvèrent des gravures sur os, ivoire et pierre (plaque de schiste) et de nombreux outils en os et en silex.

Je fouille dans les déblais qui ont été rejetés à l'entrée de la grotte et recueille quelques burins. Des éboulis où je cherche, une énorme couleuvre verte me file entre les doigts. Je redescends dans le village et me dirige vers Fond de Gaume.

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Fond de Gaume. A l'extrémité du village je m'adresse à M. Crouzet, menuisier, qui a la garde des clefs, car la grotte est devenue propriété de l'Etat et a été ainsi soustraite aux ravages des vandales modernes (2).

(1) Guide des Eyzies. PEYRONY, instituteur.

(2) Un poteau porte l'indication de cette grotte.